L’historien et fondateur de la série WebGuinée et CampBoiro.org, Thierno Siradiou Bah est décédé à Washington dans la nuit d’hier lundi 20 aout 2018 à 20 :00 par suite d’un accident.
Selon son frère Bashir Bah, « c’est a 20 :15 heures environ qu’il a été atteint par une voiture alors qu’il traversait à pied une rue à coté de chez lui. Il fut transporté à l’hôpital et fut prononcé mort.»
Fondateur de la série de site web d’archivage de l’histoire de la Guinée, Siradiou avait mis en ligne des dizaines de livres et de témoignages des évenements de l’histoire contemporaine de la Guinée ignorée par les intellectuels et politiciens. Les complots réels et imaginaires et les multiples témoignages écrits et oraux ainsi que la richesse et la profondeur des documents ont fait du site une bibliothèque virtuelle consultée des millions de fois. Ces documents étaient le rempart parfait des dénis des crimes politiques commis en Guinée et dont les conséquences se font toujours sentir et que la jeunesse guinéenne avait soif de savoir la vérité.
Siradiou avait été consultant pour des séries de travaux audiovisuels américains sur l’esclavage notamment la série télévisée « un prince parmis les esclaves » l’hiistoire d’un fils d’almamz capturé et réduit en esclavage.
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C’est une grande perte pour sa famille, la Guinée à laquelle il s’est tant dépensé écrit son frere, une opinion partagée par la majorité des Guinéens
« Siradiou allait avoir 70 ans dans une semaine. Il est l’un des quatre fils de notre mère (Hadja Kadiatou) et des 17 enfants de notre père, Thierno Saidou. Il était marié a Asmaou, Mo Elhadj Gadiri Labé. Il avait deux enfants. : Kadiatou Nyara et Tierno Abdoul Gadiri. Intellectuel accompli, il restera une référence dans la préservation de notre mémoire collective, culturelle et politique. Il s’en va avec notre respect. Son œuvre doit être continuée à tout prix » précise son frère.
Précuseur et contemporain avec Guineenews de la présence guinéenne sur le web, Siradiou a nos prières dans son voyage vers l’éternel. Il sera en bonne place dans le panthéon et la reconnaissance silencieuse des intellectuels guinéens qui se sont mis au service de la Nation.
Il manquera beaucoup et il est du devoir des Guinéens épris de justice et de vérite de continuer a maintenir la pérénité de son oeuvre.
Paix a son ame !