Dans son homélie prononcée à cet effet, l’archevêque de Conakry s’est montré convaincu que c’est dans le dialogue avec les autres qu’il est possible de se connaître, de se comprendre, de travailler ensemble pour le bien de la famille, pour le bien du village, pour le bien de la ville, pour le bien du pays.
De l’avis du religieux, dialoguer, c’est faire confiance à l’autre et le mettre pour qu’il apporte sa quote-part à l’édification de la famille, de la ville, du pays.
Lisez un extrait des propos de Monseigneur Vincent Coulibaly !
« C’est pourquoi encore ce matin, nous félicitons le CNRD et son président. Je félicite le gouvernement pour la mise en place d’un cadre de dialogue structuré et inclusif pour que les acteurs socio-politiques aient la possibilité de se faire entendre sur des thématiques d’intérêt national.
Je félicite également le CNRD et son président, ainsi que le gouvernement, pour la signature de l’accord du chronogramme consolidé de la transition ; chronogramme qui a été approuvé par la CEDEAO. C’est pourquoi j’invite humblement aujourd’hui encore toutes les forces vives de la nation à venir autour de la table de dialogue, en vue de réconcilier les fils et les filles de Guinée.
Aussi, j’encourage la mobilisation et l’engagement de tous les partis politiques dans ce processus de dialogue inter-guinéen pour garantir le résultat final et crédible, et trouver des solutions idoines aux crises récurrentes qui secouent notre pays.
Chers compatriotes, par amour pour notre pays, n’acceptons pas la montée de l’intolérance politique et la prédominance des ambitions personnelles sur les intérêts supérieurs de la Guinée, mais agissons ensemble pour l’avènement d’un climat politique apaisé.
Je saisis également cette occasion de la célébration de la fête de Noël pour m’adresser encore ce matin mes vifs remerciements au CNRD et à son président, au gouvernement, aux braves et persévérantes facilitatrices du dialogue et aux acteurs sociopolitiques pour le bon déroulement du dialogue inter-guinéen qui a débouché sur un consensus et l’adhésion des parties prenantes au processus. En témoignent éloquemment les résolutions et les recommandations issues de ces journées de concertation et de débats.
Ensuite, il est important de réitérer que le dialogue entre les acteurs sociopolitiques constitue un moyen essentiel pour parvenir à un consensus sur des problématiques stratégiques ayant trait au développement et à la démocratie dans notre pays.
Je souhaite vivement la mise en oeuvre des résolutions du cadre de dialogue inclusif inter-guinéen pour favoriser l’instauration de la confiance, de la consolidation de la paix, de l’unité nationale et de la cohésion sociale pour la parfaite réussite de la transition en Guinée.
Enfin, je demande très humblement et très respectueusement au gouvernement de redynamiser sa volonté d’améliorer les conditions de vie des Guinéens, en prenant des mesures appropriées pour soulager les familles. Tournons-nous à présent vers Dieu pour lui adresser ces prières ».