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Mœurs : accusé d’avoir enceinté une mineure, un imam assigné en justice 

Après plusieurs mois de détention, Elhadj Amadou BARRY a comparu ce mardi 25 octobre devant le tribunal correctionnel de Mafanco. Il est reproché au prévenu, des faits présumés de ‘’viol suivi de grossesse sur la personne de DK, âgée de 14 ans au moment des faits à Yimbaya. Ce dossier fut l’un des plus médiatisés en 2021. L’affaire a éclaté alors que la fillette de 14 ans était déjà enceinte de 3 mois et aujourd’hui, elle a donné naissance à un garçon qui a trois mois, jour pour jour.

A la barre, l’accusé Imam Barry n’a pas reconnu les faits qui lui sont reprochés. Il affirme ne s’être jamais retrouvé seul avec la victime encore moins avoir entretenu des relations intimes. « J’ai connu DK pour la première fois courant avril 2021, pendant le mois de Ramadan. Elle a apporté à manger à la mosquée une fois et la deuxième, j’ai demandé à voir la personne qui était derrière ce geste. Je n’ai jamais eu de relations intimes avec elle », a-t-il affirmé à la barre.

Cependant, Mme. Aissétou Kaba, représentante de la victime, affirme sur confession de sa fille que l’imam a eu des relations charnelles avec elle plusieurs fois.  » Il y’a de cela une année, j’ai effectué le voyage avec mon mari à Bamako. A notre retour, on nous a appris que notre fille DK n’allait plus en cours depuis deux jours. Après mes investigations, je me suis rendu compte qu’elle est enceinte et elle m’a confié que c’était l’imam Barry l’auteur. Nous nous sommes rendus à sa pharmacie et il nous a dit que pourquoi Djènè a attendu trois mois pour lui dire qu’elle est enceinte ? Ma fille m’a dit qu’ils ont entretenu des relations au moins deux fois dans sa pharmacie à Cosa et d’autres fois à la mosquée. Et il faut juste regarder l’enfant, il ressemble comme deux gouttes d’eau à l’imam Barry », a-t-elle témoigné à la barre.

Poursuivant, la mère de la victime affirme que la famille de l’imam Barry serait venue lui demander pardon afin de retirer sa plainte. Et quand la famille aurait commencé à la menacer à travers les jeunes du quartier lorsqu’elle a refusé de retirer la plainte.

Conformément aux dispositions de l’article 258, l’avocat de la partie civile, Me Paul Lazard Gbilimou a sollicité du tribunal d’ordonner un test ADN à la charge de la partie civile. Il a estimé que cette expertise permettra de connaître la véracité dans cette affaire. Une demande à laquelle le ministère public n’a pas trouvé d’objection et l’avocat de la défense non plus.

Selon Me. Fodé Kaba, avocat de la défense, son client fut le premier a formulé cette demande de test ADN devant la juge d’instruction.

Après s’être entretenu avec la victime à huis-clos, le tribunal a décidé de « se réserver sur la demande d’expertise des parties et renvoie le dossier au 3 novembre 2022 pour la suite des débats et la comparution des différents témoins.

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