« Le vol est mon travail, je demande pardon à mes victimes », c’est l’aveu de la Fatoumata Kéita présentée par les services du Secrétariat général à la Présidence chargés de la lutte contre la drogue et le crime organisé ce vendredi 22 novembre à Conakry. Lisez plutôt ses témoignages sur son modus operandi :
« J’ai été chez la dame Fofana, je lui ai dit que je suis enceinte de quelqu’un qui ne l’a reconnu. Celle-ci m’a accepté et a décidé de m’accueillir chez elle. Mais puis qu’il se faisait tard ce jour, j’ai dit que je ne pouvais pas retrouver son domicile… C’est vrai, je suis là parce qu’on m’accuse d’avoir volé. J’ai volé des habits, des téléphones, des mèches et des chaussures. Un jour lorsque ma tutrice était allée au service ainsi que sa sœur qui était au marché, j’ai appelé un jeune qui est venu m’aider à défoncer les portes. J’ai pris des habits, un téléphone IPhone et des mèches. Je n’ai pas pris d’argent. J’ai pris tout cela pour les revendre à Siguiri. Pour mon premier cas de vol, je travaillais chez une dame. C’est Saran Camara qui m’a encouragée de travailler là-bas et m’a incitée de voler. Elle m’a dit que c’est une dame commerçante riche. Un jour, quand elle est rentrée, j’ai téléphoné à la dame Saran Camara pour lui dire que madame est rentrée avec de l’argent. Elle m’a demandé le montant, j’ai répondu que je ne connaissais pas. Elle m’a dit de prendre. Dès que j’ai pris, la dame Saran est venue chercher l’argent. C’était une somme de 35 millions de francs de guinéens», a-t-elle expliqué.