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Devons-nous nous habituer aux mauvaises nouvelles qui nous parviennent quotidiennement de Bel Air Mining ? Il semble que la réponse soit affirmative. En tout cas, chaque jour qui passe apporte son lot d’informations, pour le moins alarmantes, concernant cette société minière.
Pendant que cette entreprise, désormais dirigée par l’ancien ministre de l’information d’Alpha Condé, Amara Somparé, évoque le spectre de la faillite et la perte d’emplois des travailleurs, elle fait déjà l’objet d’une condamnation pour licenciement abusif par le tribunal du travail. Cette information a été confirmée à Guineenews par son avocat, Me Doumbouya, du cabinet Amaraya, même si le défenseur n’a pas souhaité fournir davantage de détails.
Dans le jugement rendu le 6 octobre dernier, le tribunal a condamné la société Bel Air Mining à verser 190 000 USD à son ancien employé, Boureima Porgho, dont 168 000 USD à titre principal et 12 000 USD à titre de dommages et intérêts.
Au cours de cette procédure, Boureima Porgho, de nationalité burkinabè, avait déposé une plainte contre Bel Air Mining et ses dirigeants de l’époque, notamment l’ancien Directeur Général, Jeffrey Couch, pour licenciement abusif et d’autres traitements assimilables au racisme…
Il semble que la saisie ait été effectuée sur le compte de cette société, dans les livres d’une banque locale…
Tout semble indiquer que la fin des difficultés de cette société minière en herbe n’est pas pour demain. Surtout compte tenu des informations concernant une procédure ayant conduit à la mise en garde à vue de Karim Ghawi, l’ancien Directeur Général éphémère de Bel Air Mining, qui ne sont pas rassurantes. Sans oublier les plaintes, toujours dirigées contre la société, notamment de la part de son Directeur Général Adjoint, également pour licenciement abusif…
Nous reviendrons sur cette affaire.
