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Mines: après l’accord cadre, Wining Consortium Simandou autorisée à reprendre ses activités

Dans un communiqué lu à la télévision nationale ce dimanche 27 mars, le ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Aménagement du Territoire et par ailleurs, porte porte-parole du gouvernement, Ousmane  Gaoual Diallo a annoncé qu’un accord cadre historique a été trouvé et signé le vendredi 24 mars 2022 entre les trois parties prenantes du projet Simandou à savoir l’État guinéen, Rio Timto Simfer et Wining consortium Simandou. Lisez le communiqué 
« Le gouvernement guinéen a décidé de l’arrêt de toutes les activités de construction des infrastructures minières, ferroviaires et portuaires de Wining consortium Simandou sur son projet de gisement de fer de Simandou.
Cette décision gouvernementale a été prise afin que son excellence, le président de la transition puisse s’assurer que tous les intérêts de notre pays soient pris en compte par les opérateurs miniers de gigantesques projets et considérés comme étant le plus grand projet minier étudié à date dans le monde pour les 20 prochaines années.
Sous la clairvoyance du président du CNRD, une commission représentant l’État guinéen a été mise en place en vue d’aider les deux parties.
L’opérateur minier Rio Timto Simfer et Wining Consortium Simandou ont aplani les divergences pour un codéveloppement, un coinvestissement du trans guinéen long de 670 km reliant la préfecture de Beyla au port de Morebaya en eau profonde dans la préfecture de Forecariah. Cette option est la plus bénéfique pour la Guinée.
Après plusieurs mois de négociations, le gouvernement guinéen est heureux d’annoncer qu’un accord cadre historique a été trouvé et signé le vendredi 24 mars 2022 entre les trois parties prenantes du projet Simandou à savoir l’État guinéen, Rio Timto Simfer et Wining consortium Simandou. La vision stratégique clairement articulée par le président de la transition a permis aux négociateurs de l’État à apporter de l’innovation dont les incidences économiques et sociales sur la vie de nos populations profondes.
Parmi ces innovations, il convient de citer pour la réalisation du chemin de fer Beyla Forecariah et de grand port de Morebaya, la République de Guinée avant 0% conformément aux conventions de base qui liait déjà l’État aux deux opérateurs miniers. Le nouvel accord cadre permet la création d’une coentreprise qui garantit à la république de Guinée en plus de ses 15% de minerais, une participation gratuite et non diluant au capital du chemin de fer et du port à hauteur de 15%.
Selon la convention de base Rio Timto et de Wining consortium Simandou, le chemin de fer et de port de Morebaya ne revenaient à l’État guinéen qu’après 35 ans d’utilisation.
L’accord cadre actuel qui vient d’être signé permet à la Guinée de disposer de ses infrastructures dès la fin de leur construction. L’État assura la gestion durant toute la vie des mines. Le chemin de fer n’était prévu que pour le transport de minerais dans les conventions de base de deux sociétés minières.
L’accord cadre ainsi obtenu fait le chemin de fer, d’infrastructures ferroviaires multi services et multi utilisateurs y compris le transport de minerais, des produits agricoles des personnes et de leurs biens.
L’accord cadre donne à la Guinée un calendrier d’exécution très précis des projets avec des contraintes de pénalité majeure allant jusqu’au retrait pur et simple du titre minier pour la société minière qui ne resterait pas ses engagements.
Selon ce calendrier, la construction des infrastructures ferroviaires et portuaires doivent être achevées à la fin de 2024, tandis que la première production commerciale du minerais de fer doit commencer le premier trimestre 2025.
L’accord cadre met un accent particulier sur la qualité des infrastructures, le respect strict des normes environnementales, sociales, d’hygiène, de santé et de gouvernance pour les travailleurs ainsi que pour toutes communautés affectées directement ou indirectement.
Quant au contenu local, le présent accord cadre encadre la promotion des entreprises guinéennes de telle sorte que les sociétés étrangères qui auront les contrats d’exécution des projets doivent trouver des sociétés locales pour former des coentreprises.
En matière de transfert de savoir et de savoir-faire, l’accord cadre fait de la formation guinéenne une priorité conformément à la vision du chef de l’État.
Les deux sociétés minières s’engagent à former les jeunes guinéens dans les domaines d’activité socio-économique conformément aux dispositions du code minier. »
Communiqué transcrit par Sekou Sanoh pour Guineenews
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