« Tout ce que nous pouvons demander, c’est de garantir un procès équitable »
Parmi les coalitions politiques reçues ce mercredi par le médiateur de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), il y a la Convergence Centriste pour l’Espoir (CCE). C’est le responsable de sa cellule de communication qui a pris la parole à sa sortie.
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Le moins qu’on puisse dire c’est que c’est l’une des coalitions les plus intransigeantes sur la question des détenus et autres exilés politiques. Même si, soutient son porte-parole de circonstance, « concernant d’abord le dialogue, nous avons dit que nous avons toujours été pour le dialogue ».
En tout cas, explique-t-il, « … il y a un certain nombre de points que nous ne partageons pas. Notamment le fait de dire qu’il faut mettre tout le monde dehors et faire la paix. Pour nous, quand c’est ainsi, non seulement nous n’aurons pas la paix, mais nous allons contribuer aussi à promouvoir l’impunité. Donc tout ce que nous pouvons demander, c’est de garantir un procès équitable, ceux qui seront innocents seront libérés, ceux qui serons coupables aussi rendrons compte au peuple de Guinée ».
A propos du choix entre le dialogue et la concertation, à entendre Mohamed Cissé le débat est ailleurs. En tout cas, rappelle-t-il, « pendant le régime précédent, nous n’avons eu que des dialogues, pas des concertations » … Pour le responsable de la communication du PEDN, « il faut venir sans apriori ». Avant d’insister sur le fait que « tant qu’on considère que la poursuite judiciaire est un obstacle au dialogue, nous allons continuer à tourner en rond et nous n’allons pas avoir une issue heureuse.
Concernant le chronogramme décidé par la junte, « nous avons dit que nous sommes d’accord avec les dix étapes. Il faut tout simplement commencer. Ce qui ne serait pas terminé dans les 24 mois que nous avons proposés, peut être terminé par le régime qui vient… »