Proclamée en 2011 par les États membres de l’UNESCO et adoptée par l’assemblée générale des Nations unies en 2012, le 13 février de chaque année est devenu la journée mondiale de la radio (JMR). Une journée qui est depuis, célébrée dans tous les pays du monde.
A Labé, la direction régionale de l’information et de la communication a innové, pour une seconde fois. Elle a célébré cette date à travers, cette fois-ci, une formation de mise à niveau des journalistes de la moyenne Guinée, a constaté sur place Guinéenews.
Le thème de cette année est ‘’radio et changement climatique’’. Cela a permis aux professionnels de la radio au niveau de la région administrative de Labé de bénéficier, ce jeudi 13 février 2025, d’une formation de mise à niveau sur le changement climatique. Animée par l’inspecteur régional de l’environnement de Labé, la rencontre a mobilisé autorités régionales, préfectorales, communales et certains cadres de la ville, autour des journalistes, dans une ambiance bon enfant.
« En analysant le thème, nous avons eu l’idée de profiter du contenu local et faire profiter à nos journalistes. C’est ainsi qu’on a approché l’inspection régionale de l’environnement et du développement durable, pour nous aider à animer une session de renforcement de capacités de nos journalistes, en matière de changement climatique. Donc, c’est dans ce cadre qu’on a organisé cette activité aujourd’hui, dans la salle de conférence du gouvernorat. On a pu mobiliser l’ensemble des médias qui évoluent à Labé et les autorités, au niveau local. Vous savez, les journalistes produisent déjà des éléments sur l’environnement. Notre objectif c’est de leur permettre d’avoir suffisamment d’informations, pour mieux qualifier leurs productions et qu’ils puissent se spécialiser dans le domaine environnemental », explique Kadiatou Téliwel Diallo, la directrice régionale de l’information et la communication de Labé.
Dans son discours de circonstance, le formateur parle d’une opportunité à saisir. « Pour le service de l’environnement, vivre une journée de la radio qui parle de changement climatique est une opportunité. Nous, de l’environnement, nous écoutons toutes les radios de Labé et toutes ont des émissions sur l’environnement. Malheureusement, il y a peu de formation et d’informations en la matière. Ceci, parce que l’environnement ne se gère pas comme on gère les services administratifs, c’est-à-dire, par exemple, les limites entre la commune urbaine et les communes rurales sont bien connues. Alors qu’en matière d’environnement, les oiseaux qui hivernent en France, étaient, tout dernièrement, suivis par des personnes venues de la France, ici à Kouramangui. Ils ont fait un temps ici, avant de rentrer. Ce qui veut dire qu’il n’y a pas de frontière en matière environnementale », soutient Mamadou Kobéra Diallo.
Et de poursuivre, l’inspecteur régional de l’environnement a recommandé un allongement de la journée mondiale de la radio à une semaine, à Labé. «Nous félicitons les journalistes, de leur engagement, parce qu’à chaque fois qu’on parle de changement climatique, nous les suivons avec énergie. Ils insistent, avec le peu d’informations qu’ils ont, afin que ça soit valorisé. Donc, c’est une occasion et une opportunité pour bien développer le thème. Et aussi je recommanderai que cette journée soit élargie à toute la semaine, pour que, ce que nous allons recommander pendant les échanges soit appliqué, parce que la radio est devenue un outil fondamental de communication. Il est devenu le moyen le plus sûr pour nous, de sensibiliser les populations », ajoute-t-il.
Après Labé, ce jeudi 13 février, une formation similaire est programmée mercredi prochain à Mamou, toujours à l’actif des animateurs et journalistes de la radio. Il faut, par ailleurs, signaler que la moyenne Guinée dispose de nos jours, de 18 radios, selon la direction régionale de l’information et la communication.