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Matoto : deux bandits braquent une agence de MoneyGram et l’un d’eux se fait tuer par son arme

Le corps sans vie d’un jeune homme a été découvert à Matoto-centre ce jeudi 30 septembre 2021. Selon les témoignages recueillis sur place, tout porte à croire que c’est un présumé bandit qui venait d’opérer dans une agence de MoneyGram non loin de la radio Espace FM.

Il était 12 heures lorsque le responsable de la Police technique et scientifique, Commissaire principal de Police Mohamed Ndiaye, dit avoir été appelé par le ministère de la Sécurité et de la Protection civile pour lui faire part de cette découverte à Matoto-centre, à quelques encablures de Kendéka.

Selon M. Alhassane Bangoura, chef d’agence MoneyGram, il a reçu la visite de cet homme en compagnie d’un ami.

« Ils sont entrés dans mon bureau et se sont fait passer pour des clients. Ils m’ont donné un million et m’ont dit qu’ils veulent envoyer l’argent vers la Côte d’Ivoire. Je leur ai demandé de ranger leur argent, mais ils m’ont intimé de le prendre et de le compter. Le temps pour moi de compter, il y a l’un qui a ouvert le sac et sorti l’arme qu’il m’a braqué et m’a dit que si je criais, il allait me tuer », raconte M. Bangoura qui s’est fait ligoter par ses indésirables hôtes.

Aux dires de l’agent, ces derniers ont pris tout l’argent qui était sur la table, en plus d’un téléphone IPhone, une tablette, un ordinateur et un sac contenant de l’argent, entre autres.

S’étant assuré que ses ravisseurs sont partis avec leur moto. Alhassane Bangoura dit s’être démerdé à sortir de son bureau et à crier au voleur. Un écho qui retentira qui tombera dans les oreilles des présumés voleurs.

« Se sentant la cible d’un éventuel lynchage, celui de derrière tentait de sortir le fusil enfoui sous son vêtement, pour faire des tirs afin de pouvoir dissuader les populations. Malheureusement, il a dû appuyer sur la gâchette de son arme avant que la balle ne lui perfore le menton pour sortir au niveau de la tête », explique un témoin de la scène.

Au moment où nous quittions les lieux, les agents des Sapeurs pompiers avaient embarqué le corps dans leur véhicule pour le transporter. Sur les lieux, aucun citoyen n’a manifesté de reconnaissance à l’endroit du défunt qui arborait une chemise étiquettée de cauris telle une sorte de protection.

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