En annonçant la manifestation prévue le 16 février prochain, le front national pour la défense de constitution (FNDC dissous) a particulièrement demandé aux partis politiques de se mobiliser à cet effet. Mais visiblement, cet appel pourrait ne pas être entendu à l’UDG (Union démocratique de Guinée) de Mamadou Sylla.
C’est du moins l’impression que nous donne le vice-président et bras droit du président dudit parti.
Joint au téléphone à l’effet de recueillir sa réaction à cette annonce, Dembo Sylla n’a pas accepté de parler de cette actualité. Ce qui peut lui être concédé comme droit. Tout comme le fait de considérer que « cela ne le concerne pas ».
Par contre, l’attitude de l’homme nécessite qu’on s’y attarde. Eu égard à ce qu’il représente dans son parti dont il fait office de numéro Un en cette période où son patron séjourne à l’étranger. Et par extension ce qu’il est dans le paysage politique du pays où il a été élu député par deux fois. Sans parler de son statut de haut cadre de ce pays…
Malheureusement, Dembo Sylla ne se contente pas de s’abstenir de commenter l’actualité politique au sujet de laquelle il a été sollicité en tant que Responsable politique. L’homme s’est montré nerveux et méconnaissable au bout du fil. Au point de raccrocher son interlocuteur au nez.
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Une attitude qui suscite des interrogations pour qui connait M. Sylla et la sérénité légendaire qui le caractérise en toute circonstance. Est-il hanté par le contrôle judiciaire sous lequel il est placé comme d’autres responsables politiques suite à une réunion du quatuor auquel appartenait son parti avant de reconsidérer entre-temps son positionnement politique ? Ou bien c’est le simple fait d’entendre le nom du FNDC qui le sort de ses gonds ?
Des questions et d’autres auxquelles seul le concerné pourrait répondre si un jour il retrouvait son self-control.