Les autorités communales ont interdit aux femmes de l’opposition d’effectuer leur marche de ce jeudi 01 novembre. Mais malgré cette interdiction ces femmes n’entendent pas reculer. Elles maintiennent leur décision de battre le pavé pour dénoncer les meurtres à répétition de « leurs enfants ».
Joint au téléphone par votre quotidien électronique Guinéenews©, la vice-présidente du comité national des femmes de l’UFDG et porte parole des femmes de l’opposition Hadja Maimouna Bah Diallo a déclaré au bout du file qu’elles ne vont pas accompagner les autorités dans la violation de la loi. « On ne va pas les aider à violer la loi tous les jours parce qu’aucune loi ne les autorise à interdire notre marche. Par contre la loi nous autorise nous à les informer de notre programme et non de demander la permission. Leur rôle c’est de prendre acte et de prendre des dispositions pour protéger la marche », indique Mme Bah.
Quatre vingt dix huit (98) personnes ont été tuées lors des manifestations politiques de l’opposition. Une situation qui est devenue insupportable pour les femmes de l’opposition. « Même hier (30 octobre 2018, ndlr), ils ont tué une autre personne. Est-ce qu’on peut continuer à nous asseoir », s’interroge la porte-parole des femmes de l’opposition. Et de rajouter : « Eux, ils n’arrêtent pas et ils veulent que les autres arrêtent, ce n’est pas comme ça. Face à tous ces crimes impunis, on est obligé de marcher. »
Ces femmes comptent marcher à partir de l’esplanade du stade du 28 septembre pour joindre le ministère de la sécurité en passant par le carrefour de Donka.