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Marche du FNDC : la position de «nos valeurs communes »

Le Front national pour la défense de la constitution (FNDC) continue de recevoir du soutien pour sa marche prévue pour le 23 juin, même l’ancien parti au pouvoir (RPG-arc-en-ciel) et se alliés se désolidarisent de l’initiative.  En effet, dans une déclaration dont Guineenews a reçu copie, le parti  présidé par Etienne Soropogui, prend fait et cause pour le mouvement désormais dirigé par Foniké Menguè.

Dans ce document, «Nos Valeurs Communes », déclare que «nous apportons notre soutien indéfectible et sans faille au mot d’ordre de marche pacifique projetées par le FNDC le 23 juin prochain ». Et de rappeler que «l’objectif, il faut jamais l’oublier, est d’amener les autorités de la transition à ne pas se soustraire du respect de certains de nos assises et repères fondamentaux. Parce que vouloir s’y soustraire serait susceptible de mettre en péril notre stabilité et notre sécurité à tous».

Cela dit, «nous invitons pendant qu’il est temps, le CNRD et son Président à privilégier la voie de la sagesse en engageant  les filles et fils du pays à avoir des discussions franches, honnêtes, sincères et responsables en vue d’un retour rapide à l’ordre constitutionnel ».

Plus loin, le partit explique que  «…la démarche du FNDC, pour laquelle nous exhortons  nos militants et sympathisants à prendre une part active, est une démarche citoyenne qui a vocation à démontrer aux yeux de l’opinion nationale et internationale que les Guinéens dans leur majorité ont un regard à la fois sceptique ,critiques mais surtout inquiet de la façon dont notre transition est en train d’être conduite, et qu’il y a urgence à y apporter des aménagements ».

Et comme pour répondre aux détracteurs du FNDC, il ajoute que «cela peut se faire dans l’allégresse, avec enthousiasme et liesse populaire sans généré aucun incident ». En tout cas, rappelle le parti, «plusieurs expériences ont démontré que les marches quand elles sont « autorisées » sécurisées et encadrées, se déroulent sans troubles et déconvenue.»

D’ailleurs, soutient-il, «c’est de la volonté de restreindre l’exercice des libertés que naissent les conflits, parce qu’il est logique qu’une mesure injuste et illégale fasse naître le mépris vis-à-vis de ceux qui les portent».

En tout cas, auparavant, accuse-t-il, «après neuf mois d’exercice du pouvoir, le CNRD est entrain hélas de reproduire quasi-identiquement les maux au nom desquels il a justifié sa prise illégale du pouvoir. A savoir :

-La confiscation du pouvoir à travers une transition longue.

-La restriction de l’espace civique avec l’interdiction du droit à la manifestation en violation de la charte de la transition et des instruments juridiques supranationaux.

-L’instrumentalisation de la justice à travers l’ouverture des procédures judiciaires équivoques et tendancieux.

-Le Refus du dialogue et un exercice solitaire du pouvoir dans une configuration de rupture de légitimité.

-L’absence de transparence dans la conduite des affaires publiques (absence de la liste membres du CNRD et la non déclaration de leur bien et ceux des membres du gouvernement)»

Un tableau peu reluisant, qui justifie que «notre Parti Politique Nos Valeurs Communes», fidèle à ses idéaux de démocratie et d’état de droit réaffirme son engagement à lutter pour que notre pays soit débarrasser de ces turpitudes qui freinent son développement et s’engage à demeurer du côté des principes et des valeurs».

Une prise de position qui ne surprend pas grand monde, quand on sait que même en prison, Etienne Soropogui était resté intraitable sur sa position contre le troisième mandat d’Alpha Condé.

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