La mobilisation est le premier défi à relever pour le Front national pour la défense de la constitution (FNDC- qui organise sa première manifestation de protestation après le départ de ses membres engagés pour la présidentielle du 18 octobre. En tout cas, de Simbaya à Kaloum, selon le constat de Guineenews, jusqu’à 9 heures ce matin du lundi 29 septembre, les premiers signes d’une marche se font attendre.
De 8 heures à 9 heures ce matin, rien n’indique que le FNDC prévoit de battre le pavé à Conakry. Aucun attroupement, encore moins la redoutable couleur rouge pour l’instant, alors que la manifestation de ce lundi est un double défi pour lui.
L’autre défi mais que le front anti-troisième mandat n’a jamais pu relever, même quand sa capacité de mobilisation était un pari risqué pour le pouvoir, c’est l’accès à l’esplanade du palais du peuple, point de ralliement de la marche.
Les seuls indicateurs qui attirent l’attention des observateurs sur le caractère particulier de journée, c’est la fluidité de la circulation et la présence massive des agents et véhicules des forces de l’ordre.
Une présence légère au carrefour Cosa particulièrement importante au rond-point de la tannerie, point de départ de la marche qui a comme point de ralliement le palais du peuple, selon l’agenda des organisateurs.
Sans oublier le filtre sécuritaire à l’entrée de Kaloum, où les agents en tenue empêchent systématiquement des motards de franchir le point 8 novembre pour arriver au quartier administratif et des affaires.
Si les choses restent en l’état, la paralysie des activités causée par la psychose risque d’être l’unique résultat de la marche du FNDC.