L’appel à manifester des forces vives de Guinée n’a pas eu d’écho à Faranah où les populations ont préférer vaquer calmement à leurs affaires ce mercredi 17 mai. Cette indifférence s’est étendue aux 15 sous-préfectures de la préfecture de Faranah. Comme en témoignent les nombreux interlocuteurs joints par Guinéenews.
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Au chef-lieu du gouvernorat de Faranah, du siège de la mairie à la préfecture en passant par le gouvernorat jusqu’à l’institut, toutes les activités se sont poursuivies normalement. Le centre-ville grouille de monde surtout ce mercredi, jour de marché hebdomadaire.
Sur la non-observation du mot d’ordre des forces vives à Faranah, le premier vice-président du conseil régional des organisations de la société civile, Lansana Tito Camara déclare : « il y a une prise de conscience générale. Nous avons compris que la rue n’apporte pas grand-chose. Au lieu de manifester, de crier ou de faire autre chose dans la rue, nous avons privilégié le dialogue. Lorsque vous vous asseyez autour de la table, vous pouvez discuter des problèmes intéressants de la nation et aboutir à quelque chose de valable et utile pour la nation. Mieux vaut privilégier les concertations et le dialogue plutôt que de manifester dans la rue, qui n’a souvent rien apporté. Nous prônons toujours l’apaisement et cherchons à favoriser le dialogue entre les différentes composantes de la nation. Pour ce faire, nous organisons des journées de réflexion afin que les gens puissent se prononcer sur ce qui se passe, sur ce qui doit être fait et apporter leur contribution à la transition ».
