Après un mois de congé en raison de la saison hivernale, l’assemblée générale du parti Union des Démocrates pour la Renaissance de la Guinée (UDRG) s’est tenue ce samedi 16 septembre 2023 à son siège, sis à Kipé-Dadya.
Ce meeting de la reprise a été une tribune pour Bah Oury pour donner la position de son parti sur des sujets d’intérêt national dont l’appel à manifester des Forces Vives de Guinée (FVG) aux États-Unis lors de l’Assemblée générale ordinaire de l’ONU, à laquelle devrait prendre part le président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya.
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Sur la situation, Bah Oury appelle clairement les organisateurs de cette action projetée à y renoncer.
«Il ne peut pas y avoir un consensus dans n’importe quelle situation. Cependant, il faut exprimer certaines opinions avec respect et éducation. Le fait que le colonel Doumbouya se rende à l’Assemblée générale des Nations Unies n’est pas pour sa personne, mais pour représenter le peuple de Guinée. Ceux qui veulent manifester, si seulement ils m’avaient consulté sur une éventuelle stratégie, je leur aurais dit que le président de la transition est ouvert à rencontrer nos compatriotes vivant aux États-Unis. Beaucoup d’entre eux aimeraient l’écouter et lui présenter leurs doléances. Ils ont des problèmes spécifiques, des attentes, et il ne faudrait pas que ceux qui sont motivés par des intérêts politiques particuliers empêchent la grande communauté guinéenne de dialoguer avec son dirigeant et de trouver des réponses à leurs préoccupations, qui concernent à la fois la communauté guinéenne en Amérique et la situation nationale. Je leur aurais demandé de surseoir à toute forme de manifestation et de désigner des délégués qui pourront rencontrer les autorités de la transition pour exprimer leurs préoccupations, leurs attentes, ainsi que les raisons de leurs frustrations. Cela permettrait éventuellement que leurs voix soient entendues, ouvrant ainsi la voie à la recherche de solutions pour une renaissance nationale. Cependant, si dès le départ, ils choisissent de manifester bruyamment, il est évident qu’il sera difficile d’obtenir une audience lorsqu’il n’y a que des cris », a suggéré l’ancien ministre chargé de la Réconciliation Nationale.