Le président du parti des démocrates pour l’espoir -PADES- était l’invité de l’émission “Sans concession” ce mardi 11 août sur Guineenews. Parmi les questions abordées à l’occasion, il y a celle liée aux mouvements anti-délestages électriques en Haute Guinée, bastion historique du pouvoir Condé.
Le moins qu’on puisse dire c’est que le Dr Ousmane Kaba n’y est pas allé de mains mortes concernant cette actualité. D’ailleurs, l’ancien allié devenu opposant assume et revendique une certaine proximité entre la lecture des jeunes de la Haute Guinée et la sienne en ce qui concerne la gestion des questions énergétiques en Guinée.
« Je n’ai jamais dit que je n’y suis pour rien. J’ai assumé toutes mes responsabilités. Dès le premier jour, je suis allé dire à la télévision que non seulement je les supporte mais je les encourage parce qu’ils ont repris les idées du Pades (son parti, ndlr) depuis 5 ans », répond-il d’entrée.
Poursuivant, pour le candidat déclaré du PADES à la présidentielle prochaine, « Ça n’a pas commencé aujourd’hui. Depuis 5 ans, nous avons commencé le divorce avec le professeur Alpha Condé sur la base justement de ces mauvais investissements dans le domaine de l’électricité. En 2015, il y a déjà 5ans, j’ai conseillé au Pr Alpha Condé d’investir dans les barrages en Haute Guinée et en Guinée Forestière. [Car], ce sont deux régions qui sont en dehors des investissements publics dans le domaine de l’énergie.»
Et de révéler que : « c’était l’un de nos contentieux. Et depuis 2017 que nous avons créé le PADES, moi je parle régulièrement à toutes les populations de la Haute Huinée, en malinké (langue locale, ndlr). Pourquoi ? Parce que c’est cette zone qui était la base politique du professeur Alpha Condé. Donc avec tous ces efforts, moi, je suis très content que mes efforts aient abouti au niveau du PADES.
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Donc le PADES s’est battu sur un terrain qui était à priori très favorable au Pr Alpha Condé. Grâce au travail que nous avons fait, toutes ces années, cela a abouti. Et lorsque les jeunes se lèvent aujourd’hui pour dire nous voulons un barrage hydroélectrique dans notre zone, moi, je dis bravo. Donc je n’ai pas à les supporter sous la table. Je les supporte publiquement. »
Plus loin, en niant avoir participé au financement de ces mouvements qui ont particulièrement sécoué le pouvoir, l’invité de « Sans Concession » déclare que « je ne finance personne mais ils reprennent mes idées et j’en suis fier. »