En réponse à l’appel du FNDC, les populations de Pita ont à nouveau opté pour une journée ville morte ce jeudi. Mais qu’à cela ne tienne, des jeunes manifestants avaient érigé des barrages dans le centre-ville, avant que des bérets rouges n’interviennent pour dissuader les manifestants.
Ces bérets rouges patrouillent dans la ville, tout en essayant de disperser les jeunes manifestants qui tenteraient d’ériger d’autres barrages le long des voies routières.
A noter que les bérets rouges qui avaient pour base la devanture de la préfecture et de la résidence du préfet, sont installés un peu partout dans le centre-ville de la commune urbaine de Pita.
Certains jeunes gens se sont fait prendre par les soldats, puis libérés après une bastonnade.
Il conviendrait de rappeler que ce jeudi jour de marché hebdomadaire de la commune urbaine de Pita, a connu une paralysie à cause du mot d’ordre du FNDC.
Certains véhicules venus des sous-préfectures pour le marché ont dû rebrousser chemin. Quant aux femmes vendeuses des légumes périssables, elles forcent la situation pour vendre, afin de ne pas tout perdre.
D’où la présence de certaines vendeuses à l’extrémité gauche du marché de Pita malgré la tension.
Selon l’une des vendeuses que nous avons rencontrée, le fait de rester à la maison pourrait nuire à leurs produits, notamment les légumes et fruits, dit-elle.
Ce qui les obligerait à passer outre cet appel à manifester de l’opposition au troisième mandat.
Au FNDC Pita, on se réjoui tout de même de cette paralysie de la ville. « La paralysie de la ville est une alerte pour leur prouver que quoi qu’ils fassent, nous empêcherons le vote de ce dimanche. Qu’ils ne se fatiguent pas, car il n’y aura pas d’élections à Pita », clament les opposants.
Le marché central, les boutiques et les magasins sont tous restés fermés et la circulation est moins fluide que d’ordinaire.