Invité dans l’émission les GG de la Radio Espace, ce vendredi 05 mai 2023, Ousmane Gaoual Diallo a réagi après l’annonce par les forces de l’organisation d’une série de manifestations tant à Conakry qu’à l’intérieur du pays. Dans son intervention , le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique et Porte-parole du Gouvernement a appelé les forces vives à mettre l’intérêt supérieur du pays en avant pour que le pays puisse aller de l’avant.
Ci-dessous, quelques extraits de son intervention
« Il faut placer les choses dans leur contexte et aussi interroger la responsabilité des acteurs politiques et ceux de la société civile . Qu’est-ce qu’ils recherchent en réalité ? Est ce que les autorités guinéennes, n’ont pas mis en place où chacun peut venir dire son opinion, ses positions et échanger. Cela a été fait, et les acteurs politiques qui se sont retirés du dialogue et leur partenaire de la société civile d’imposer leur point de vue et leur manière de voir le règlement des problèmes au reste de la société guinéenne ou bien c’est rechercher un compromis. Il faut que cela soit compris. Quand ils sont venus, le Premier ministre de très bonne foi a ouvert le dialogue avec eux après avoir fait plusieurs appels pour qu’ils viennent.
Ils ont refusé de s’associer avec les petits partis, refuser que cela soit fait par le gouvernement, exiger que ce soit un médiateur indépendant qui soit sélectionné parmi les Guinéens les plus respectés, exiger qu’un cadre de dialogue spécifique soit créé. Tout ceci le gouvernement a accédé.
Le premier ministre malgré le fait qu’on soit allé au bout du dialogue avec la CEDEAO qui est arrivé avec des experts qui ont examiné les premières propositions du Gouvernement fixant la durée de la transition à 36 mois et certains éléments, les acteurs et médiateurs de la CEDEAO qu’ils ont exigé aussi ont examiné et ont abouti à 24 mois. Cela a été acté par le gouvernement. Qu’est-ce qu’ils recherchent en réalité ?
À lire aussi
Après ce qui reste dans la balance c’est de dire libérer tous les prisonniers. C’est ça le thème du dialogue ?ou bien c’est de chercher à répondre aux préoccupations nationales communes des Guinéens qui mettent l’intérêt du pays en avant.
Le premier ministre a dit donc de réouvrir le débat et la discussion. Cette discussion n’est pas clôturée, ils se retirent de la table pour lancer les manifestations. Ce qu’ils veulent, c’est de mettre le pays dans une situation où chacun va dire qu’il n’y a pas de gouvernance comme on l’a dit, il y a des manifestations. Et que si cela entraîne des violences et des destructions de biens et des morts, ils vont prendre ça pour dire voilà le trophée voilà pourquoi les gens là ne peuvent pas faire ceci. Qu’est-ce qu’ils veulent en réalité ?
(…) Depuis 30 ans je suis dans la politique, je n’ai pas vu un gouvernement plus ouvert et disponible d’échanger avec tout le monde et essayer un compromis, avec un Premier ministre si engagé à rechercher la solution avec les Guinéens.
Et au moment où tout se passe sur la table où il y a une bonne volonté du gouvernement et un premier ministre qui en fait une priorité absolue de son action gouvernementale, on dit non, on essaie de le ridiculiser.
Il y a ce que le Premier ministre peut offrir et ce qu’il ne peut pas. Quand vous demandez au Premier ministre de libérer les prisonniers, il ne peut pas libérer les prisonniers (…) », a-t-il expliqué.
