Alors qu’ils font déjà l’objet de mandats d’arrêt depuis le jeudi 24 septembre, le commissaire Aboubacar Fabou Camara et le commandant Mohamed Lamine Simankan ont brillé par leur absence à l’audience de ce 01 octobre. Que s’est-il passé ? « Nous sommes aussi surpris que vous de ne pas retrouver ce dossier au rôle. Donc, on ne peut pas se saisir d’un dossier qui n’est pas inscrit au rôle », a répondu le juge Charles Wright aux avocats de Sékou Koundouno et Ibrahima Diallo (partie civile dans cette procédure). En fait, les avocats espéraient enfin voir les deux officiers à la barre suite au mandat d’arrêt de la suite – par deux fois, ils ne s’étaient pas présentés devant le juge.
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Le juge surpris, les avocats en déduisent que c’est le parquet qui « veut saboter » la procédure. A la suite de l’audience, Me Pépé Antoine Lama, l’un des avocats des deux membres du FNDC, a confié à Guinéenews qu’ils vont dans un premier temps au tribunal pour demander le respect du droit d’accès à la justice de leurs clients. « Cela passe nécessairement par la reprogrammation du dossier de la procédure devant le tribunal », a-t-il expliqué.
Parallèlement à leur action auprès du tribunal, les avocats entendent saisir qui de droit pour contraindre le procureur de Dixinn à exécuter les mandats d’arrêt lancés par le tribunal. Par qui de droit, Me Lama parle du procureur général près la Cour d’appel de Conakry voire le ministère de la Justice. « Si nous comprenons qu’il agit d’une complicité avec sa hiérarchie pour faire échec à l’exécution d’une décision de justice, nous pourrions porter des actions devant les instances internationales de droits de l’homme », a indiqué Me Pépé Antoine.