Dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Appui à la promotion et à la protection des droits de l’homme pour la consolidation de la paix en Guinée », un atelier de formation a réuni, ce samedi 1er mars 2025 à Mamou, des membres du Parlement des enfants, les jeunes leaders des structures de CECOJE, du club des jeunes filles leaders et des Conseils préfectoraux des régions de Labé, Mamou et de la préfecture de Dabola. L’objectif : sensibiliser ces jeunes acteurs sur la prévention contre les discours de haine et l’incitation à la violence.
Sidy Diallo, vice- président de la délégation spéciale de la commune urbaine de Mamou, dans son discours de bienvenue, a invité les participants à la tolérance dans la différence : » la ville de Mamou encore appelée ville cosmopolite c’est la Guinée en miniature ou toutes les ethnies se retrouvent. Mais aujourd’hui, la politique a divisé les Guinéens. Le Sanakouya n’a plus sa valeur au sein de la société. Nous devons faire la promotion de la culture de la tolérance pour la cohésion nationale », lancé t-il.
Mamadi Kandia Mara, Directeur de cabinet au Gouvernorat de Mamou souligne : « nous vivons à une époque où la communication et omniprésente. Les mots ont un pouvoir immense. Ils peuvent rassembler, encourager et inspirer mais ils peuvent aussi diviser, blesser et inciter à la violence. C’est pourquoi il est essentiel que nous apprénions dès le plus jeune âge à utiliser ce pouvoir avec sagesse et responsabilité. La haine et la violence ne sont jamais des solutions. Elles engendrent des souffrances, des divisions et des conflits qui peuvent perdurer pendant des générations ».
Porté par UNICEF et mis en œuvre par l’ONG Terre des hommes, ce projet bénéficie du soutien financier du Fonds de la consolidation de la paix. À travers cette initiative, les organisateurs visent à renforcer, pendant les deux années d’exécution, les capacités des jeunes en matière de promotion de la paix et de respect des droits humains, afin de contrer les risques de tensions sociales et de violences verbales. Les organisateurs espèrent que ces jeunes deviendront des relais de paix et de sensibilisation dans leurs milieux respectifs, contribuant ainsi à un climat social apaisé et inclusif en Guinée.