« Je suis la propriétaire puisqu’ils me l’ont donné, ils m’ont fait un papier de donation. C’est vrai que les Occidentaux ont du mal à comprendre ça, mais il y a des gens qui ont vraiment envie de voir aujourd’hui une femme s’installer dans le fauteuil présidentiel. Ils pensent que j’ai besoin d’un petit coup de pouce, et ils pensent que je suis une femme honnête…».
C’est en ces termes que Marie Madeleine Dioubate s’est exprimé chez nos confrères de Franceinfo, lors d’une interview qu’elle leur a accordée ce mardi 28 mai 2019 pour parler du vol présumé de diamant d’une valeur estimée à 45 millions d’euros !
« Ce diamant est un don, dit-elle, pour financer sa campagne, et réaliser des projets de développement dans un village, comme la mise en place de couveuses pour la maternité, l’embauche d’enseignants et la création d’un meilleur accès à l’eau. La quinquagénaire s’est donc retrouvée avec un défi à relever : transformer la pierre évaluée grossièrement à 45 millions d’euros en argent. En Guinée, les diamants ne sont pas marqués au laser. Celui-ci ne possède même aucun certificat. Marie-Madeleine Dioubaté a donc décidé il y a trois semaines de le faire estimer précisément et certifier par des spécialistes à Paris pour le régulariser », rapportent nos confrères.
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« Je suis effondrée, je mets au moins une demi-heure à réaliser, je les ai au téléphone en leur disant qu’ils m’avaient volé… Eux me narguent en me disant qu’il faut que je puisse le prouver », a-t-elle déclaré citée par Franceinfo.
Les questions que les observateurs se posent c’est de savoir quelle est l’origine de ce « diamant » ? De même, en lieu et place de ce « diamant », pourquoi des bienfaiteurs ne lui ont pas donné de liquidité pour faciliter le financement des activités politiques afin de briguer la magistrature suprême en 2020 ?
Marie Madeleine fut une candidate malheureuse de l’élection présidentielle de 2015. Courtisée quelques temps par le régime de Conakry dans le cadre de la facilitation du dialogue politique, elle a replié sur Paris où elle vit depuis un bon moment. Elle a été récemment vue, à Paris avec les membres de la section française du Front National pour la Défende de la Constitution (FNDC).