En a-t-on réellement fini avec le coronavirus ? La question mérite d’être posée, au regard de ce qui se passe aujourd’hui chez nous. Cette pandémie qui a tant fait parler d’elle, qui a causé d’intenses bouleversements et des préjudices énormes à la planète entière, ne paraît plus faire peur à grand monde. Cela, malgré plus de cinq millions de morts annoncés par les institutions onusiennes. Chez nous, dans le même ordre, c’est un décompte de 30647 cas confirmés, 29511 guéris et 385 décès que l’ANSS (agence nationale de sécurité sanitaire) annonce, à ce jour.
On sait que le coronavirus a réussi à dominer totalement les Etats les plus puissants de la planète. La hantise que l’on éprouvait, rien qu’à en entendre parler a disparu. Chez nous, très peu de personnes s’en soucient aujourd’hui. Si bien que les masques sont tombés…des visages. Personne ou presque n’en porte plus à ce jour. Même dans certains milieux, il est mal vu de s’en équiper. Cela passe pour bizarre aux yeux des autres et on semble surpris que le porteur soit encore scrupuleux et donne l’impression que le mal est encore là. Partout, les mesures barrières sont aux oubliettes. Tout le monde est ‘’collé-serré’’ dans les transports en commun, les marchés, les lieux de réjouissances et partout ailleurs. On se serre les mains, on s’embrasse, on se rassemble, sans garde-fou aucun, sans hésiter un seul instant.
Une certaine opinion va même jusqu’à dire que le coronavirus est mort de sa belle mort, avec l’arrivée du CNRD au pouvoir, le 05 septembre dernier. En somme, qu’il est mort avec l’ancien régime. Vrai ou faux, l’ANSS, comme les autorités de la transition ne sont pas venues combler ce besoin urgent d’information ainsi créé. Il est pourtant nécessaire et même urgent qu’une communication soit faite autour. Cela met fin aux rumeurs et fait le point de la situation pour permettre aux populations d’être fixées sur l’évolution de la pandémie.
A ce jour, l’opinion nationale est partagée entre deux pôles d’informations contradictoires. Le premier résulte de l’annonce faite par l’ANSS, il y a un certain temps, sur la fin probable de la pandémie en ce mois de novembre et le second est celui qui nous vient de l’occident où on sonne à nouveau l’alerte sur une résurgence très marquée de la maladie. Il y a lieu, pensons-nous, que les populations soient amplement situées sur l’évolution ou pas, de cette calamité. Pour la protection renforcée de tous.