L’UFR affirme avoir toujours respecté les exigences légales, notamment celles stipulées par la loi de 1991 sur les partis politiques. Dans cette déclaration, le parti dit avoir été conformé aux sollicitations administratives et a répondu aux demandes du MATD, rendant ainsi incompréhensible la décision de suspension. Le parti insiste sur l’absence de motifs clairs justifiant cette mesure, et accuse le CNRD de vouloir «affaiblir, voire d’éliminer de la scène politique les partis les plus représentatifs du pays ».
Face à ce qu’elle qualifie de « dérive autoritaire », l’UFR exhorte ses militants, sympathisants et toutes les forces démocratiques du pays à rester mobilisés pour la défense du multipartisme et des libertés politiques. Le parti met en garde contre l’instrumentalisation de l’administration publique à des fins politiques et réaffirme son engagement en faveur d’une Guinée démocratique et prospère.
L’UFR considère cette décision comme une tentative de marginalisation des formations politiques représentatives et appelle à son annulation immédiate.
Le parti dit réitérer sa détermination à poursuivre son combat pour la démocratie et assure qu’il restera «aux côtés du peuple de Guinée pour défendre les principes de liberté et de justice».