Réunis sur l’esplanade de la préfecture de Lola pour la remise des kits sanitaires aux forces sécurité stationnées le long de la frontière entre la Guinée et la Côte d’Ivoire, ainsi qu’à la frontière du Liberia, le directeur national a annoncé dans la foulée que bientôt la frontière de la Guinée et de la Côte d’Ivoire qui constitue souvent une zone de tension entre les habitants des deux pays surtout à GBèyaba et la forêt de N’déré sera délimitée.
Le directeur national chargé des frontières a commencé par saluer et remercier les forces de l’ordre de la préfecture de Lola. « Tout ce que vous faites dans le cadre de la sécurité et le maintien de l’ordre le long des frontières est salutaire. C’est grâce à vous que nous dormons en paix. Pour ce qui concerne la frontière, nous avons 3399 kilomètres de frontières plus 320 kilomètres de façade maritime », a-t-il souligné.
Interrogé par Guinéenews monsieur Cécé loua affirme que pour la matérialisation de la frontière nous sommes en avance du côté Malien et bientôt la matérialisation de la frontière avec la côte d’ivoire.
Selon monsieur Cécé Loua, « schématiquement le processus de matérialisation de la frontière doit passer par la délimitation et dans la délimitation on cherche des actes coloniaux, les dates et les conventions qu’on exploite. Pour précéder à un tracé provisoire par rapport à la description portée dans les documents coloniaux. Lorsque nous arrivons à ça, maintenant on définit les limites. On fait traiter la convention qu’on fait signer aux deux pays entre la république de Guinée et la république de Côte d’Ivoire. Lorsque cette convention ou traité est signée entre les plus hautes autorités des deux états, nous techniciens, nous descendons sur le terrain », a-t-il assuré.
« La deuxième phase qu’on appelle démarcation, c’est-à-dire aller sur le terrain pour aller borner exactement. Ce qui est décrit dans le traité, les crêtes, les marigots, les montagnes qui vont être cités. Après nous passons le long des frontières pour faire la reconnaissance technique de la frontière, on fait le schéma de matérialisation, on invite les techniciens, les géographes et les topographes pour procéder à la matérialisation de la frontière. Après cette démarcation, on vient pour le bornage et on peut choisir trois types de bornes les petites bornes, les moyennes bornes et les grandes bornes avec des dimensions divers. Lorsque nous allons finir avec les bornes, on fait un dossier technique on transmet à la commission technique mixte de la matérialisation de la frontière », a-t-il indiqué, dans sa narration.
Puis d’ajouter, « Quand la commission se prononce, ce rapport est porté à la connaissance des deux ministres en charge de l’administration et en charge des questions de la frontière. Ensuite le conseil des ministres l’approuve, et on envoie à l’assemblée nationale. C’est un long processus mais nous avançons vers la matérialisation de nos frontières, ce n’est pas seulement la frontière ivoirienne mais la frontière malienne est concernée et nous sommes très avancés. C’est la pandémie de la maladie à coronavirus qui a retardé les travaux. Nous avons déjà fait le schéma périodique. Bientôt nous allons nous retrouver de Noumoudjila Siguiri, jusqu’ à la frontière du Sénégal, nous sommes déjà en avance. Pour la préfecture de Lola, c’est très bientôt que les travaux vont commencer », a-t-il conclu.