Depuis le 3 octobre dernier, les salles de classe sont toujours fermées, malgré les multiples communiqués du gouvernement. Une situation qui agace les parents d’élèves.
Pour Moussa Camara, la réclamation des 8 millions de francs guinéens par les enseignants n’est pas juste…..
« Si les enseignants guinéens réclament cette somme, c’est pour semer le désordre. J’ai fait 40 ans en Côte d’Ivoire. Personne ne te dira qu’ils prennent 500.000 CFA à la fin du mois. Les enfants sont aujourd’hui à la maison. Ils ne pensent pas à l’avenir de nos enfants sauf aux matériels ».
Quant à Dame Seny, il faut revenir à la table de négociation : « je demande au gouvernement guinéen de trouver une solution idoine pour mettre fin au chômage de nos enfants ».
Pour elle, il faut chercher la solution par voie de la négociation et dans la violence. « Je demande au Président de la République d’aider les pauvres mamans qui souffrent beaucoup pour leurs enfants. A Aboubacar Soumah de s’entendre avec le gouvernement. »
Les cours continuent tout de même dans les écoles privées.
Pour Alassane, un responsable du privé, les écoles Franco-Arabe n’ont rien à avoir avec la grève. « Nous sommes des écoles privées. Nous allons continuer. C’est le travail qui est payé….