A quelques heures de la célébration de la fête de Noël du 25 décembre. Les préparatifs de cette fête de fin d’année se déroulent dans la morosité.
En effet l’enthousiasme suscité par cette célébration l’année précédente est bien loin de celle de l’année en cours, constatent des citoyens et des marchands du marché de Lola. Clients et vendeurs se plaignent tous de la cherté de la vie.
En effet l’enthousiasme suscité par cette célébration l’année précédente est bien loin de celle de l’année en cours, constatent des citoyens et des marchands du marché de Lola. Clients et vendeurs se plaignent tous de la cherté de la vie.
Pour Magana Fofana « cette année, on ne sent pas les fêtes, c’est lent et dur. Les clientes sont rares.
On passe de longues heures d’attente derrière les étalages sans rien vendre pendant toute la journée.
Elle dénonce la morosité qui précède cette fête. Toute chose qui est perçue comme un mauvais présage de la fête».
On passe de longues heures d’attente derrière les étalages sans rien vendre pendant toute la journée.
Elle dénonce la morosité qui précède cette fête. Toute chose qui est perçue comme un mauvais présage de la fête».
Mamadou Diallo, vendeur d’habits est du même avis. « Rien ne bouge chez moi. Je passe toute la journée en attente des clients.
Contrairement à l’année précédente, mes clients hésitent à passer des commandes sous prétexte qu’ils n’ont pas d’argent. A l’en croire, « ce n’est pas la grande affluence des années antérieures. L’année dernière, à cette même période, les voies du marché étaient obstruées, l’espace était noir de monde. Les gens venaient d’un peu partout dans les sous-préfectures et districts. C’était une bonne affaire pour nous les enfants », a-t-il dit.
Contrairement à l’année précédente, mes clients hésitent à passer des commandes sous prétexte qu’ils n’ont pas d’argent. A l’en croire, « ce n’est pas la grande affluence des années antérieures. L’année dernière, à cette même période, les voies du marché étaient obstruées, l’espace était noir de monde. Les gens venaient d’un peu partout dans les sous-préfectures et districts. C’était une bonne affaire pour nous les enfants », a-t-il dit.
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Plus loin Mariam Doumbia affirme que , « c’est la première fois que je constate que les acheteurs et commerçants se lamentent.
J’étais au marché hebdomadaire de Foumbadou, j’ai eu 100 mille et le transport aller et retour, c’est 60 mille francs guinéens.
Nous avons pris nos ressources pour aller faire des achats à Abidjan et à Conakry. Il n’y a malheureusement pas d’affluence cette année. Les gens viennent souvent demander, mais beaucoup préfèrent payer des habits de 10 mille francs guinéens.
Certains parents préfèrent payer les maillots pour leurs enfants avec des plastiques.
Pour cette dame venue acheter des habits de fête. Ils se plaignent que le temps est dur », a-t-elle déploré.
Nous avons pris nos ressources pour aller faire des achats à Abidjan et à Conakry. Il n’y a malheureusement pas d’affluence cette année. Les gens viennent souvent demander, mais beaucoup préfèrent payer des habits de 10 mille francs guinéens.
Certains parents préfèrent payer les maillots pour leurs enfants avec des plastiques.
Pour cette dame venue acheter des habits de fête. Ils se plaignent que le temps est dur », a-t-elle déploré.
Plusieurs citoyens rencontrés par notre reporter pointent du doigt la cherté des prix sur les marchés, à la veille de la célébration de la fête de Noël.