Le directeur général du Centre de gestion environnemental des monts Nimba et Simandou (cegens) relève les difficultés rencontrées dans la gestion des monts Nimba et les mesures prises pour changer la donne, dans un entretien accordé à notre reporter.
M. Justin Billivogui qualifie »d’aubaine pour la signature d’un PAC, pour la préservation des écosystèmes du mont nimba. Dans la biosphère, des monts nimba se trouve le fleuve Cavaly qui est le quatrième plus grand fleuve de la Guinée, qui arrose les autres pays. Ici, j’ai toujours aimé dire que la Guinée est un pays béni. Parce que nous avons des fleuves qui quittent ici et arrosent plusieurs pays. C’est comme le Cavaly que nous voyons, dont les gens profitent par des activités de pêche.
Quand Dieu te donne une ressource capitale, il faut gérer et c’est pourquoi les principales conventions de l’ONU s’attachent à ces projets, à savoir la convention sur la désertification, la convention sur la biodiversité et la convention sur l’écosystème.
Si nous gérons notre écosystème, nous allons aider les autres à vivre. Je suis l’un des acteurs de la sensibilisation », a indiqué M. Billivogui au micro de notre reporter.
Si nous gérons notre écosystème, nous allons aider les autres à vivre. Je suis l’un des acteurs de la sensibilisation », a indiqué M. Billivogui au micro de notre reporter.
Il ajoutera ensuite que « dans la réserve de la biosphère des monts Nimba, il y a beaucoup de menace, surtout dans la région. La première de ces menaces serait l’homme.
L’homme est l’ennemi principal de la nature à travers l’agriculture, la pêche. Sans oublier l’exploitation minière qui gagne du terrain ici. Nous venons de quitter le Congo, le problème qui a été posé là-bas, c’est comment réduire le nombre de permis miniers qui gravitent autour du bien du patrimoine. Et cette résolution qui est tenue par l’UNESCO a été transmise aux miniers », rapporte le directeur général du Cegens.
L’homme est l’ennemi principal de la nature à travers l’agriculture, la pêche. Sans oublier l’exploitation minière qui gagne du terrain ici. Nous venons de quitter le Congo, le problème qui a été posé là-bas, c’est comment réduire le nombre de permis miniers qui gravitent autour du bien du patrimoine. Et cette résolution qui est tenue par l’UNESCO a été transmise aux miniers », rapporte le directeur général du Cegens.
D’où au niveau de la Guinée cette demande de réduction des permis miniers d’exploitation existants sur les monts de 7 à 1.
Car des partenaires comme l’UNESCO comme l’UICN ne cachent pas leur préoccupation pour la protection du patrimoine qu’est le mont nimba.
Il a été recommandé également au cours de cette rencontre de mettre un accent sur les activités de sensibilisation, de restauration comme les activités de reboisement et des créations des forêts communautaires, selon M. Billivogui.
A noter que le Cegens dispose de plus de 150 conservateurs. Des conservateurs, qui vivent dans l’enclave de la biosphère, afin d’aider les gens à comprendre l’idée de la conservation.
« Nous avons demandé à l’Etat d’augmenter le nombre de conservateurs au niveau de Simandou et de nimba. Si l’ensemble de ces conservateurs travaillent bien, ils vont toujours véhiculer l’idée de conservation et aider la communauté à réduire la pression sur l’environnement.
Dans la biosphère, des monts nimba, on ne peut pas encourager la culture du café, mais plutôt on encourage la conservation pure et dure pour maintenir un écosystème qu’on appelle ici bien du patrimoine », a conclu notre interlocuteur.
Dans la biosphère, des monts nimba, on ne peut pas encourager la culture du café, mais plutôt on encourage la conservation pure et dure pour maintenir un écosystème qu’on appelle ici bien du patrimoine », a conclu notre interlocuteur.