La maison d’édition a organisé une cérémonie de dédicace du livre « Niaman, la morsure maléfique du félin » de M. Mamady Lamine Condé, ce mardi 7 décembre 2021. La rencontre a mobilisé de nombreux invités autour de l’auteur.
A travers cet ouvrage de 269 pages, Mamady Lamine Condé dit vouloir fournir une foule d’informations à la jeune génération sur l’état social, coutumier, culturel et organisationnel de nos territoires de l’Afrique de l’ouest, surtout d’une partie de son pays, la Guinée, à l’époque coloniale.
« Il est difficile d’accomplir ce travail de façon exhaustive. J’ai donc opté de l’esquisser de manière partielle. Pour ce faire, j’ai choisi de conter l’histoire vraie, mais romancée d’un jeune natif de Kouroussa qui présente cette préfecture préfecture de la Guinée comme un prototype de concentration humaine de notre pays où l’enracinement culturel dans la tradition coexiste sans friction avec les pratiques musulmanes parfois très élaborées, mais aussi avec l’apport de la colonisation occidentale ».
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Un cadre qui a servi de prétexte pour M. Camara pour parler succinctement du syncrétisme culturel caractéristique de l’époque. Tel est en substance le cadre général de l’ouvrage.
« Dans l’espace des traditions culturelles mandingues et de l’Occident, la période coloniale fut un carrefour culturel. L’auteur contemple les personnes, les paroles et les réalités propres à cette époque, et raconte le parcours d’un jeune homme, Moro, élevé à la fois dans la tradition culturelle de la Haute Guinée, à l’école occidentale française et dans l’infanterie coloniale d’alors. De retour dans son pays natal après sa retraite, Moro renoue avec ses sources culturelles et son entourage », lit-on au quatrième de page de l’ouvrage.
Mamady Lamine Condé, né en 1941 en Guinée, occupe les postes d’attaché culturel à Washington, de chargé d’affaires à l’Onu, de directeur de Cabinet ministériel, d’ambassadeur au Japon, à Washington DC, au Brésil et en Indonésie. Il a également été conseiller spécial de la mission des Nations-Unies au Rwanda, directeur du Bureau de l’Unesco à Addis-Abeba et rapporteur de la Commission électorale nationale indépendante.
