Sur le plateau de la RTG où il répondait jeudi nuit à plusieurs questions concernant l’armée, le général Sadiba Koulibaly, chef d’état-major général des armées est revenu sur les limogeages récents du commandant du centre d’entraînement aux opérations de maintien de la paix et du directeur du renseignement militaire.
Sur ces deux officiers, le chef d’état-major a indiqué que leurs affaires sont encore pendantes devant la justice. « Vous savez que dès le 5 septembre, le Président de la Transition a dit que la Justice sera la boussole de la transition… On ne peut pas continuer à inquiéter les civiles à chaque fois qu’il y a la moindre faute et mettre les militaires à l’abri », a néanmoins dit le général Koulibaly. Et de poursuivre en disant qu’en ce qui concerne le premier, il s’agit d’une affaire de vol d’armes. « Quand une telle chose arrive, partout dans le monde, que ce soit en France ou aux Etats-Unis ou dans les pays africains, le premier responsable c’est le commandant de l’unité. On ne blague pas avec les questions d’armes. Il n’a pas été puni parce qu’il est fautif, il est puni parce qu’il a manqué à ses responsabilités », a-t-il dit.
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Sur le directeur de renseignement militaire, le général Sadiba a laissé comprendre qu’il a été emporté par la lutte contre les produits toxiques. « C’est dans cette foulée (de la lutte contre les produits toxiques), qu’il y a eu certaines saisies par la douane et par d’autres services compétents le long de certaines frontières. Quand ces médicaments sont confiés à un responsable et que ces médicaments disparaissent, la moindre des choses c’est de prendre des mesures administratives et de le mettre à la disposition de la justice… », a expliqué le chef d’état-major général des forces armées.