Dernières Nouvelles de la Guinée par les Guinéens
Pub Elysian

Lélouma : faible pluviométrie en ce début de la saison, les producteurs s’inquiètent

Depuis près de deux semaines maintenant, il n’a quasiment pas plu à Lélouma. Et pourtant, il y avait eu une très grande précipitation au cours du mois écoulé. La campagne agricole a bien démarré. Le maïs, le haricot, l’arachide entre autres ont été semés et commencent déjà à se développer. Certains champs ont été labourés. Cependant, depuis environ deux semaines il n y a pas eu de pluie. La poussière est de retour partout. La chaleur est étouffante. Le sol est redevenu sec. Le labourage des champs est devenu impossible sous l’aridité des sols. Une situation qui inquiète plus d’un à Lélouma, a constaté sur place Guinéenews.
Benté Camara, producteur résident au niveau de la commune urbaine de Lélouma, explique que : » la rupture de la pluie, si toutefois perdure encore, aura des impacts négatifs sur certaines cultures. Car, il y a de ces cultures qui aiment énormément la pluie. D’autres encore moins » relève t-il avant de poursuivre » cette interruption prolongée de la pluie impacte beaucoup plus les cultivateurs qui ont leurs champs sur les montagnes que ceux des bas-fonds. Certains agriculteurs qui ont les champs sur les flancs des montagnes n’arrivent plus à labourer ses champs. Le sol est devenu sec et très rude. Ils sont donc obligés d’attendre la pluie. Et si toutefois la pluie tarde à venir, plus le temps passe, plus la campagne avance. C’est ce qui va sûrement jouer sur la récolte. Car il y a un temps bien déterminé dans la saison pour toutes les cultures. Et si ce programme se perturbe, la récolte sera sûrement compromise », déplore t-il.
Sur la même lancée, cet autre agriculteur renchérit que  » c’est quelque chose à laquelle on assiste durant certaines saisons. Mais si la rupture de la pluie se prolonge davantage, il va forcément y avoir des répercussions sur les cultures. On espère qu’il va bientôt pleuvoir pour qu’on puisse éviter un fiasco », espère t-il.
Dans les tapades, certaines cultures commencent déjà à prendre un coup sous l’effet de la chaleur et le manque de pluie.
A noter que dans certaines mosquées de la commune urbaine, des bénédictions et des sacrifices sont faites pour le retour rapide de la pluie.
À lire aussi
vous pourriez aussi aimer
commentaires
Loading...