L’on se rappelle encore avec la chaire de poule du choc qu’a été victime la population de Lélouma plus particulièrement lors de l’assassinat à son domicile un dimanche soir du 29 octobre 2017 de Cheick Ibrahima Sagalé. Suite à cet acte ignoble et l’exfiltration musclée de son présumé assassin par les services de sécurité, des jeunes en colère s’en sont pris aux édifices administratives. Le bloc administratif, la résidence du sous-préfet ainsi que le poste de police et de la gendarmerie ont été saccagés et leurs contenus réduits en cendre.
Dix mois après ces douloureux évènements, l’administration reste toujours dans un dénuement effarant dans cette localité située à près de 25 kilomètres du centre-ville de Lélouma. Aucune restauration de ces bâtiments n’a été effectuée et l’administration peine encore à sortir la tête du gouffre.
Interpellé par rapport à cette situation, le maire de la commune rurale de Sagalé tente d’apporter des explications. « Effectivement, nos bureaux, la résidence du sous-préfet ainsi que le poste de police et de la gendarmerie ont été saccagés. Actuellement, il n’y a eu aucune réhabilitation possible. Nous n’avons pas de locaux mais nous avons pu aménager avec le sous-préfet provisoirement des bureaux au niveau du bâtiment qui servait de centre d’accueil. C’est là que nous travaillons actuellement en attendant la restauration des bâtiments », a-t-il déclaré.
Sur la même logique, le sous-préfet renchérit. « La restauration de ces édifice est en bonne voie. Nous avons déjà entrepris des démarches dans ce sens et nous pensons qu’après l’installation du maire, et avec l’appui de nos ressortissants nous pourrons entamer les travaux. Certains matériaux sont déjà en place », s’est confié Abdourahamane Diallo au téléphone de Guinéenews©.