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L’élite nationale et les accidents de la circulation : un long chapelet de victimes

Nous devons, encore et toujours, rappeler que personne n’est à l’abri des accidents. Tous les usagers de la route sont des victimes potentielles. Ils   peuvent être impliqués à un moment ou à un autre, dans une catastrophe à l’issue incertaine ou quelquefois fatale. Il arrive aussi que des étrangers qui sont de passage ou en séjour chez nous, soient du lot de ceux qui payent le prix fort sur nos routes. C’est bien là, ce qu’on peut retenir de la circulation routière. Elle est à la fois, agréable et porteuse de développement socioéconomique, mais aussi, vecteur de tragédies humaines et de pertes économiques et financières, en cas d’accident. Nous devons en être conscients et nous y adapter, pour être à l’abri. Pour cela, il faut un changement de comportement au volant de nos véhicules. A contrario, nous serons toujours confrontés aux risques routiers qui vont nous coûter cher, très cher même, en dégâts matériels, en blessures graves, en infirmités et pire que tout cela, en vies humaines perdues…à jamais ! De ce point de vue, justement, ce sont des centaines de personnes qui décèdent annuellement chez nous, des suites d’accident de la route. Des milliers d’autres sont blessés avec parfois, des infirmités irréversibles.

Ces victimes sont majoritairement des anonymes. Mais, ils n’en sont pas moins des êtres humains. Chacun a de la famille, des proches, des amis pour le pleurer et le regretter à sa disparition. Même si celle-ci est, des plus cachées ou éclipsées qui soient. Il y a également le cas des élites qui périssent dans les accidents. Des cadres de haut niveau que le pays perd brutalement sur la route. Une perte définitive qui entraîne des conséquences énormes qu’il est difficile d’évaluer. Au-delà de la tragédie que vit la famille, c’est la société toute entière qui ressent les mêmes effets, d’autant que dans la formation de ce cadre, subitement disparu, l’état a beaucoup investi. L’intéressé a acquis de grandes compétences, mais aussi une expérience qui sont difficiles à combler. Et dans cet intervalle qui consiste à trouver un digne remplaçant au défunt, le pays perd toujours.

C’est le souvenir de ces élites, difficiles à remplacer, que nous voulons partager ici, avec vous. Avec l’espoir que cela va servir à mesurer l’immensité de la perte, mais aussi contribuer à sensibiliser sur la nécessité de rester toujours prudent sur la route. La liste à dérouler comprend une trentaine de noms. Nous allons la séquencer en trois volets. En voici le premier :

  1. Mamadou Oury Bah ‘’Youl’’ directeur national des eaux et forêts. Mort le 28 octobre 1993, avec son chauffeur, à la contournante de Kindia. Son véhicule a percuté un camion en panne immobilisé sur la route.
  2. André Mamy, directeur préfectoral de l’éducation de Gaoual. Mort, le matin du lundi 04 septembre 2000, à Boffa, des suites d’accident, dû à l’éclatement simultané de deux des pneus de son véhicule.  Il se rendait à Conakry, en mission.
  3. Sylla Ibrahima…..chargé de la communication à Frédéric Ebert
  4. Bah Ibrahima Victoria ‘’BIV’’ directeur général de L’OBK (office de bauxites de Kindia). Décédé le vendredi 10 décembre 1999 à Bruxelles où il avait été évacué suite à un accident, survenu l’avant-veille sur la T2 à Gbessia, cité de l’air. Un autocar sans freins, conduit par un apprenti-chauffeur, avait heurté son véhicule, alors qu’il était en compagnie de sa famille.
  5. Thierno Saidou Sall, ingénieur, inspecteur des TP de la moyenne-Guinée. Mort à Gbéréyiré, Dubréka, avec sa mère, des suites d’accident suite à l’éclatement de pneu en 1994 ?
  6. Fomba Abel, conseiller au bureau de stratégie des programmes de la réforme administrative (BSPRA) du ministère de la fonction publique. Mort en 1992 ? heurté par une moto, au carrefour du marché Yenguema, à Kaloum.
  7. Fodé Kolia Camara, ingénieur, chef de division études et planification du ministère des travaux publics. Mort à Manéah (Coyah),  le 09 février 2001, suite à une collision avec un camion
  8. Bah…..questeur au conseil économique et social ?
  9. Sylla Alhousseny Etienne, chef de division administrative et juridique au ministère de l’intérieur. Mort en août 2007 sur la route de Kindia, à Koliagbé ? suite à un dépassement en troisième position du taxi qui le conduisait
  10. Taliby Cissé, inspecteur régional de l’éducation de kankan. Mort en avril 2008, alors qu’il était en mission en mission d’inspection des écoles
  11. Dr Alama Kourouma, médecin-chef de l’hôpital préfectoral de Siguiri. Mort des suites d’accident sur la route Kankan-Siguiri, le 04 ou le 05 février 2008 ?

A suivre…

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