A travers ce recours déposé par leurs avocats, Cellou Dalein Diallo, Sydia Touré, Faya Millimono et d’autres opposants demandaient entre et autres le respect des délais prévus dans le code électoral, ainsi que les droits constitutionnels des citoyens guinéens. « Aujourd’hui, la régularité des élections et leur bon déroulement ont été entachés par des manquements graves imputables à la CENI… », pouvait-on lire dans la requête qui cite entre autres, l’enrôlement massif de mineurs, l’exclusion d’un grand nombre de citoyens, des pannes récurrentes de kits électoraux.
L’opposition avait donc demandé à la Cour constitutionnelle de constater l’irrecevabilité des candidatures déposées à la CENI et la forclusion de tous les candidats. Elle demandait aussi la reprise des opérations d’enrôlement des électeurs, le respect des délais légaux pour la révision des listes électorales et pour le dépôt des candidatures, l’établissement d’un fichier électoral consensuel et le remplacement de Salif Kébé à la tête de la CENI.