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Le plan triennal 2022-2024 du secrétariat général des Affaires Religieuses validé à Conakry

L’atelier  national d’élaboration et de validation du plan triennal 2022-2024 du Secrétariat général des Affaires religieuses s’est tenu à Conakry les 23, 24 et 25 février 2022. C’est le ministre secrétaire général chargé des Affaires Religieuses, El hadj Kamaro Diawara qui a procédé à la clôture des travaux.

Dans son discours de circonstance, Dr Pierre Ngom, représentant résident du bureau de l’UNICEF en Guinée a rappelé que le Secrétariat général des Affaires religieuses est un partenaire traditionnel de son institution concernant le bien-être des enfants. «La Guinée est un pays de croyants, les croyants ne se nourrissent pas seulement du pain, ils se nourrissent des enseignements de leurs religions. Nous travaillons étroitement avec le Secrétariat général des Affaires religieuses pour établir des plans d’actions annuel, bi-annuel et tri-annuel qui servent à s’attaquer à certains problèmes qui enfreinent le progrès surtout quand il s’agit du bien-être des enfants», a-t-il indiqué.

Poursuivant, Dr N’gom a fait comprendre que l’UNICEF apporte un soutien technique et financier au Secrétariat général des Affaires religieuses pour son excellent travail.  «Nous travaillons avec le Secrétariat général des Affaires religieuses depuis 2014. Nous avons réalisé beaucoup de choses et nous projetons encore de réaliser davantage dans le futur parce qu’il s’agit d’un terrain fertile des actions qui contribuent à la réalisation des droits de l’enfant», a-t-il laissé entendre.

Pour sa part, le ministre Secrétaire général des Affaires religieuses, El hadj Karamo Diawara a déclaré que ce plan triennal entre son département et l’UNICEF dans le cadre de la protection de l’être humain, plus particulièrement les couches vulnérables notamment les femmes et les personnes à mobilité réduite s’inscrit dans le cadre de la promotion de la paix.

«Nos religions (musulmane et chrétienne) accordent beaucoup de considérations et donnent une grande priorité non seulement à l’éducation des enfants mais aussi, à leur protection. C’est dans ce sens que l’UNICEF ne cesse d’appeler toutes les communautés à protéger nos filles dans leurs intégrités physiques. Quand on parle de l’abandon de la mutilation, certains pensent que c’est contre la culture. La culture est considérée dans tous les pays modernes mais, la protection de l’être humain aussi est une priorité.

C’est pourquoi tout un chacun de nous se rend chaque jour à l’hôpital pour se faire soigner. Nous consultons les spécialistes de santé pour le bien-être. Si ces mêmes spécialistes nous conseillent que l’excision est néfaste pour la santé de nos filles, son abandon fait partie des actes qui vont protéger nos filles de beaucoup de maladies et aussi préserver leur dignité. Étant des religieux, nous ne pouvons qu’accompagner l’UNICEF», a-t-il promis.

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