Ce mot d’ordre de grève déclenchée par les deux centrales syndicales CNTG USTG ce mercredi 4 juillet 2018 sur l’ensemble du territoire national par rapport à l’augmentation du prix du carburant à la pompe. Ce matin le constat est amère au niveau du secteur des transports. Dans cette ville, les véhicules de transport en commun sont restés immobilisés à la gare routière, a constaté la rédaction régionale du site Guinéenews©, basée sur place.
Cette situation donne énormément du fil à retordre aux passagers qui veulent effectuer des voyages. Partout au niveau de cette gare routière, ce mercredi matin, l’on peut voir des véhicules des transports en commun garés, et les chauffeurs tranquillement arrêtés à côte, mais aucun d’eux ne rassure les passagers pour le déplacement. Ils mettent tous en exécution ce mot d’ordre de grève jusqu’à la satisfaction de leur revendication qu’est relative à la baisse du prix du carburant, majoré par le gouvernement, il y a de cela quelques jours. Interrogé sur la situation Rouguiatou Cissé, cette dame qui est venue très tôt ce matin au niveau de ladite gare dans l’optique d’embarquer ses enfants pour Conakry s’est vu confrontée à cette situation : « J’étais très tôt pour faire voyagé mes enfants pour les vacances mais j’ai trouvé que les chauffeurs sont en grève. Ils nous disent qu’il n’y a pas de transport et qu’ils observent la grève pendant trois jours. Cela nous inquiète énormément », a-t-elle martelé.
Ansoumane Camara, un fonctionnaire de l’Etat voulait aussi effectuer un voyage ce matin sur Conakry, et dès son arrivée à la gare, il s’est aussi mis à demander les chauffeurs pour la cause de ce refus des véhicules de bouger, et du coup, il a eu une réponse : « Les véhicules sont là mais les chauffeurs disent qu’ils ne bouge pas sauf après la négociation entre les syndicats et le gouvernement. Donc, il faudrait qu’un accord soit trouvé très rapidement », sollicite-t-il.
A en croire ce passager, cette hausse du prix du carburant va énormément impacter sur la vie du guinéen, surtout quand on sait que tout est lié à cette denrée.
À lire aussi
De son côté la structure syndicale des transporteurs de Kindia évoque le non-respect de la convention qui a été signée entre les deux centrales syndicales CNTG -USTG et l’Etat, d’où le déclenchement de cette grève pour exiger au gouvernement la baisse du prix du carburant qu’il a augmenté.
« Ça va avoir des répercussions sur tous les aspects de la vie des guinéens surtout économiquement. Il faut que l’Etat essaye de revoir encore sa copie afin de soulager les citoyens » explique Abdoulaye Pablo Camara, premier secrétaire à la négociation et conflit du syndicat des transporteurs de la préfecture de Kindia.
En attendant que les lignes ne bougent du côté du gouvernement, dans la ville, cette grève n’impacte énormément sur le secteur des transports, mais dans les jours avenirs les autres secteurs vont aussi s’inviter dans la danse.
Affaire à suivre.