Dans la localité de Guéckédou Lélé, un secteur relevant de Fappah, dans la commune urbaine de Guéckédou, plusieurs champs ont été inondés à cause des fortes pluies qui se sont abattues dans la localité ces derniers jours. Cette situation inquiète les propriétaires de ces champs dévastés par les pluies et risque d’affecter les récoltes. Car, selon les victimes, la plupart des bas-fonds sont inondés.
interrogé Mama Koumba Komano affiche son inquiétude : « Nous sommes très inquiètes cette année par rapport à ce que nos champs subissent. Nos cultures sont dans les eaux et cela risque d’affecter nos différentes récoltes. Depuis le début de cette saison, nous avons dû mal à accéder à nos champs, Certains pieds de riz ont été absorbés par les eaux. Notre seule activité demeure l’agriculture, particulièrement la culture du riz. Chez nous avec les pleines, nous nous intéressons beaucoup aux bas- fonds.Nous sommes très stupéfaits par rapport à cette situation. L’eau draine les ordures pour venir les déversés ici. Nous sommes en bas, après même les eaux, l’autre aspect, c’est comment nettoyer les ordures sur le riz pour ne pas que cela gâte les pieds qui ne sont pas encore résistants« .
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Plusieurs personnes sont concernées par cette crue qui constitue aujourd’hui une menace pour les champs. La question qui reste posée, c’est comment faire le repiquage après l’évacuation des eaux. Car c’est le fleuve Makona qui longe les champs. C’est l’inquiétude qu’affiche cet autre agriculteur qui ne sait plus à quel saint se vouer après l’inondation de son unique espoir pour cette période agricole.
« Quand je suis venu trouver mon champs dans cet état, j’étais dépassé parce que le bas fonds se trouve à côté du fleuve Makona. Et on ne sait pas quand les eaux vont s’arrêter. C’est ce qui nous inquiète beaucoup. Nous avons mis le riz dans les digues. Ce sont les digues là qui sont remplies d’eau. Nous sommes en train de trouver une solution pour faire évacuer. Nous sommes dans cet état sans aucun espoir. Nous n’avons pas d’autres activités si non que l’agriculture, et si cela aussi se présente ainsi vraiment, c’est une vraie inquiétude chez nous les propriétaires. On nous a dit qu’il faut une machine pour tirer l’eau mais avec quel moyen vais-je faire cela. Donc nous demandons l’aide sinon nous risquons de perdre nos cultures ,et si nous les perdons, la suite c’est la famine« , a expliqué Tamba Kamano.
Il faut rappeler qu’à chaque saison des pluies, plusieurs localités de Guéckédou et environnant renouent avec les inondations qui posent d’énormes dégâts aux champs.