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Labé : à la tête d’une quarantaine de groupement, le président de l’union des agriculteurs de Sigon se confie

Sous-préfecture  située à Mali Yembering, Sigon fait partie des premières communes rurales du Foutah Djallon en matière d’agriculture en général et surtout dans la production de la pomme de terre (derrière Timbi Madina).  Reconnue et réputée pour ses produits d’excellente qualité, Sigon dispose d’une quarantaine de groupements réunis au sein d’une seule grande union dénommée ‘’union des agriculteurs de Sigon », a appris Guinéenews.

Dans la poursuite de son périple dans le Fouta profond, la rédaction locale de votre quotidien électronique a posé ses valises cette semaine dans cette sous-préfecture très éloignée et très enclavée de la région administrative de Labé où le président de l’union a tenté de répondre à nos multiples interrogations sur la vie paysanne de la localité.

À l’instar de toute organisation, l’union des agriculteurs de Sigon est structurée à en croire son président, Attaoulaye Diallo, s’attèle à répondre à tous les besoins des groupements en engrais, semence et matériels de travail. La fédération des paysans du Foutah Djallon basée à Timbi Madina dans la préfecture de Pita reste et demeure le principal bailleur de cette union.

« Comme il est très difficile de trouver un terrain approprié pour la culture en saison sèche, on est obligé d’aménager dans les baffons où on fait un peu de tout. Notre union est composée d’au moins 41 groupements tous liés à la fédération des paysans du Foutah djallon. Les membres de ces groupements peuvent atteindre les 1 000 personnes. Nous sommes tous affiliés à la fédération qui nous vient en aide à travers les engrais et d’autres instruments de travail », entame Attaoulaye Diallo, le président de l’union des agriculteurs de Sigon.

Et de poursuivre, monsieur Diallo énumère les difficultés qui assaillent son organisation : « nous rencontrons assez de difficultés. Premièrement, comme en ce moment on est en saison sèche, c’est très difficile de trouver l’eau. En plus, il y a des maladies qui surgissent et qui nous fatiguent beaucoup. Le matériel de travail non plus n’est pas tout le temps disponible et enfin les routes ne sont pas du tout praticables. Au moins si nos champs étaient clôturés, ça allait aussi atténuer les problèmes entre nous agriculteurs et les éleveurs. Nous avons beaucoup de difficultés qu’on ne peut pas lister ici en quelque mot », souligne-t-il.

Avant de solliciter l’aide des autorités, Attaoulaye Diallo parle d’abord des démarches entreprises par son union pour le développement du secteur à Sigon : « à notre niveau, on fait ce qu’on peut en mobilisant les citoyens, en les sensibilisant pour former des groupements. Ensuite, on cherche des agréments pour ces groupements et les mettre en liaison avec les organisations paysannes. C’est tout ce que nous pouvons faire. Pour le reste comme l’aménagement des lieux de culture, nous demandons aux autorités de nous venir en aide. Comme ça même si c’est en saison sèche, nous pouvons produire sans problème. Ensuite qu’elles nous assistent dans la lutte contre les maladies en nous dotant de médicaments et surtout rétablir nos routes parce que si nous avons des routes, nous pourrons facilement acheminer nos produits pour vendre sans problème ».

De par le passé, la préfecture de Mali occupait la première place dans la production de la pomme de terre. Une place qu’elle a perdue ces dernières décennies par la rude concurrence que Timbi Madina a livrée. Du coup, cette sous-préfecture de Pita (Timbi Madina) a volé la vedette à Mali par rapport à la production de la pomme de terre.

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