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La presse écrite à l’ère du numérique: les craintes dissipées grâce à l’AGEPI et le FADEM

Au lieu d’être une menace, le numérique doit constituer une opportunité pour la presse écrite guinéenne. C’est l’une des conclusions de «l’atelier de réflexion sur les contraintes de la presse écrite à l’ère du numérique» et d’échanges qui vient de se tenir à Conakry, à l’initiative de l’association Guinéenne des Éditeurs de la Presse Indépendante (AGEPI), avec l’appui technique et financier du FADEM.

La salle de réunion du ministère et l’information et de la communication qui a servi de cadre aux travaux a enregistré la présence d’une cinquantaine de participants, tous représentants de la presse écrite.

Trois thématiques ont été abordées pendant ces deux jours de concertation, avec la facilitation du conseil principal du ministère. Elles portent sur le contenu, l’attractivité et les relations avec les annonceurs, et le modèle économique.

Un travail effectué à la satisfaction de toutes les parties. En tout cas, pendant la cérémonie de clôture, les bénéficiaires n’ont pas manqué de souligner la pertinence et l’utilité de l’initiative dont ils souhaitent la démultiplication. Non sans exprimer d’autres besoins en termes de renforcement de capacité dans les domaines comme le management et le marketing digital.

A son tour, la présidente de l’AGEPI, exprimant sa satisfaction, note qu’au terme des travaux, en lieu et place de «la possible disparition de la presse en ligne» qui planait, le sentiment dominant est que «la presse écrite reste irremplaçable ». Mme Aminata Camara, d’ajouter que «le numérique n’est plus vu comme une menace mais une opportunité».

Un sentiment de satisfaction visiblement partagé par le directeur général du FADEM, Souleymane Bah, sans doute réconforté à l’idée de travailler avec les médias pour «leur vitalité sans laquelle il n’y a pas de démocratie».

Présidant la cérémonie de couverture, le ministre de l’information et de la communication déclare que «le ministère va poursuivre cet élan avec le FADEM et le centre de formation pour Conakry et l’intérieur du pays ». Expliquant que «c’est toute la presse qui doit s’organiser pour faire face aux risques que peuvent représenter les réseaux sociaux ».

Par ailleurs, Fana Soumah se dit motivé à travailler pour «l’union dans la famille de la presse », et «exporte les participants à œuvrer pour des informations vérifiées et variables».

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