Dans un communiqué publié mardi, la présidente de la sous-commission des droits de l’Homme, Maria Arena, s’est prononcée sur les violences survenues en Guinée au lendemain de l’élection présidentielle tenue le 18 octobre.
Elle a exprimé son inquiétude sur la situation qui prévaut dans ce pays de l’Afrique de l’Ouest. Selon elle, « le climat de forte tension que vit aujourd’hui la Guinée suite à la tenue des élections présidentielles est inquiétant. Les actes de violence liés à la contestation du processus électoral ont malheureusement causé la mort de plusieurs Guinéens.”
Poursuivant, la défenseure des Droits de l’Himme de l’institution européenne a indiqué qu’il “est primordial de garantir la liberté d’expression et d’assemblée à chaque citoyen et en toute circonstance. Tout usage excessif de la force par des agents de sécurité doit immédiatement cesser, et les auteurs des tirs sur les manifestants doivent être tenus responsables de leurs actions.”
Elle dit condamner “fermement les actes de violence qui ont eu lieu en Guinée” et appelle tous les acteurs politiques, au premier rang desquels le Président de la République, à appeler leurs partisans à s’abstenir de toute violence, et s’engager dans un dialogue afin de trouver une issue pacifique à la crise post-électorale”.
Mme Maria Arena salue l’arrivée à Conakry, “d’une mission diplomatique de l’Organisation des Nations Unies, de l’Union africaine et de la Communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) [qui assure une] médiation internationale qui facilitera le dialogue des leaders politiques guinéens et la restauration de la paix civile. »