Les parlementaires ont récemment effectué une visite de terrain dans certaines structures sanitaires du pays. Le centre de Santé de la sous-préfecture de Baro a été l’une des cibles de cette mission qui, d’ailleurs, n’a pas été tendre avec cette structure sanitaire dont elle a dénoncé les conditions d’entretien, d’équipement et de fonctionnement. Aujourd’hui, les autorités locales sont sorties de leur gond pour battre en brèche ce rapport parlementaire. Elles l’ont fait savoir le week-end dernier aux journalistes de Kankan, qui s’y sont rendus.
Sur les autres éléments du constat des parlementaires concernant notamment, le manque d’équipements, de l’électricité et d’adduction d’eau potable, Moussa Traoré n’en exprime aucune objection.
«De nos jours, notre centre de santé souffre véritablement du manque d’électricité, d’adduction d’eau potable et d’équipements. Le chirurgien qui nous été envoyé, est reparti à cause du manque d’équipements du service de la chirurgie», a-t-il reconnu.
Selon Dr Diané, au lieu d’une consultation par jour comme indiqué par l’honorable Ben Youssouf Keita, il serait en moyenne de 13 malades par jour.
A en croire le représentant de la DPS de Kouroussa, le centre de santé amélioré de Baro a enregistré durant le premier semestre de cette année, 2440 consultations de patients en premier contact ; 496 femmes en CPN (Consultation Prénatale) et 266 en accouchement.