Le président de l’Assemblée Nationale, Claude Kory Kondiano, en séjour à Kissidougou, a réagi à la résolution des Eurodéputés de l’Union Européenne (UE) sur la situation sociopolitique du pays. Devant des enseignants réunis à la maison des jeunes de Kissidougou, et l’écoutant religieusement, Claude Kory Kondiano a rassuré ceux-ci que cette résolution n’aura aucun impact sur le processus électoral déjà en cours.
Claude Kory Kondiano, en parlant de la résolution de l’UE, a semblé banaliser la chose en ces termes: « il paraît qu’une résolution a été adoptée par le parlement de l’Union Européenne donnant des injonctions à notre président de respecter la constitution en vigueur, c’est à dire la constitution de 2010. Moi je n’en veux pas à nos homologues députés de l’Union Européenne, mais ce sont vos frères, ce sont vos enfants pour certains d’entre vous, ce sont vos amis qui sont allés leur raconter n’importe quoi sur la Guinée pour déformer et ternir l’image du pays, pour mévendre ce pays-là, afin d’empêcher ou décourager les investisseurs de venir investir en Guinée. »
Il poursuit son propos en disant: « heureusement que cette résolution n’aura pas d’effet sur la suite du processus qui a été entamé», rassure-t-il son auditoire.
Ensuite, Claude Kory Kondiano, a salué la liberté d’expression qui prévaut selon lui en Guinée: « je remercie beaucoup les observateurs étrangers se trouvant en Guinée ou ailleurs dans le monde qui reconnaissent que la Guinée a fait un grand effort pour être libéralisée sur le plan politique. Sur le plan économique nous n’en parlons pas. C’est un pays totalement libéral. C’est parce que vous n’avez pas la possibilité pour un certain nombre d’entre vous d’écouter les radios privées. Ce sont des radios les plus indépendantes en Afrique aujourd’hui. Je pourrais même dire dans certains pays européens, les radios et la presse en général, qui se trouvent dans ces pays. Donc la Guinée a fait un progrès extraordinaire que beaucoup d’observateurs étrangers nous le reconnaissent. Qu’ils sont dans notre pays à travers les représentants accrédités dans notre pays, tant au niveau des ambassadeurs, au niveau des représentants des institutions financières qui demeurent nos partenaires techniques et financiers avec lesquels nous travaillons. »
Enfin il conclut en disant: « donc nous sommes sur une bonne voie. Nous avons besoin du reste du monde. Nous avons besoin de nos partenaires techniques et financiers. Nous avons besoin de tout le monde où qu’ils se trouvent à travers le monde au-delà des frontières guinéennes pour travailler ensemble. Nous voulons l’ouverture. Nous voulons l’échange avec tous les pays du monde, mais pardon qu’on nous permette d’être libres de ce que nous voulons faire, d’être libres de nos choix. »