Le ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, Mory Sangaré est en tournée à l’intérieur du pays pour apprécier le déroulement des examens d’entrée au collège. Arrivé à Kissidougou, ce jeudi 04 juillet, le jour de lancement des premières épreuves, il a rencontré les cadres du secrétariat à la direction préfectorale (DPE) de Kissidougou.
A cette occasion, la directrice préfectorale de l’Éducation a planté le décor : « par rapport à la journée d’aujourd’hui, tout s’est bien passé. Pour le moment, on n’a pas enregistré d’incidents majeurs à l’exception d’un cas survenu au centre à l’union islamique par rapport au port de voile. Mais heureusement, nous avons réussi à circonscrire le problème. Donc pratiquement, tout se passe bien ».
Pour sa part, le ministre Mory Sangaré, apprécié l’organisation et se dit satisfait : « c’est avec beaucoup de satisfaction que je constate à votre niveau, l’arrivée des copies bien emballées. Cela veut dire que les travaux du secrétariat ont démarré ».
Mory Sangaré a aussi évoqué la nouveauté dans cet examen: « Il y a une commission que nous-mêmes, nous avons installée entre la centralisation des notes, le secrétariat et la correction. Donc, dans cette commission, il y aura un membre de la DPE, deux de l’IRE (Inspection Régionale de l’Éducation) et deux de la commission de la supervision régionale et préfectorale. Ils vont par échantillonnage jeter un coup d’œil sur les copies corrigées et voir si le barème des notations est respecté. Si la note qu’il y a sur la copie reflète effectivement la valeur intrinsèque du travail du candidat sur cette copie. Nous ne voulons pas faire sur toutes les copies mais dans l’échantillonnage. On peut avoir une bonne idée de la moralité des correcteurs. Si un correcteur est repéré être un mauvais, il sera automatiquement remplacé ».
Poursuivant, le ministre dira: « il faut comprendre que notre pays doit continuer à émerger mais nous ne pouvons pas émerger si notre école n’est pas débarrassée de certaines pratiques notamment le laxisme. Pendant cet examen, il faut faire en sorte que les meilleurs soient proclamés admis. Ça ne sert à rien de proclamer des gens admis pour lesquels même écrire est difficile. Ce n’est pas une question de taux de réussite élevé mais une question de taux avec des compétences. C’est ce qu’il faut encourager et c’est ce qu’il faut cultiver ».