Depuis l’effondrement du pont sur la nationale Kankan-Kérouané, les prix des denrées alimentaires ont connu une flambée sur les marchés. Tenez ! Le sac du riz importé vendu à 300.000 fg est aujourd’hui à 330.000 fg. Alors que le sac du sucre qui se négociait à 350.000 fg est actuellement vendu 370000 fg. Quant au bidon d’huile d’arachide de 20 litres, son varie entre 255.000 à 260. 000fg. Idem pour le sac de riz blanc qui se vend maintenant à 260000fg au lieu de 250.000francs guinéens.
Face à cette augmentation, Mamadou Diallo commerçant au marché de Kérouané y apporte quelques explications: «depuis que le pont de Frandou s’est effondré, on a des problèmes au niveau du prix du transport. Pour preuve, la traversée d’un sac de riz dans une pirogue nous coûte 7000fg. Sans parler du prix du transport du sac qui est à 6500 fg.» C’est pourquoi il souhaite à ce que le gouvernement fasse des efforts pour réhabiliter le pont.
Par ailleurs, on apprend que le riz local est introuvable sur le marché depuis hier. Voilà qui devient inquiétant pour les consommateurs. « Les commerçants du riz local veulent créer la spéculation. C’est inquiétant», dira Mamadou Kaba, enseignant à la retraite.
À noter que l’augmentation du prix du carburant à la pompe et l’affaissement des deux ponts sur la nationale Kankan-Kérouané ont eu des effets collatéraux sur le prix des denrées de première nécessité et le prix du transport interurbain.