Selon lui, il est prévu dans la nouvelle Constitution, une politique qui.consistera à reboiser les longs des fleuves.
« Nous voulons protéger notre pays. C’est pourquoi, nous avons construit une constitution écologique. Vous êtes en train de couper tous les arbres, et si vous continuez à faire ça, bientôt Kankan va devenir comme le Sahara. Nous n’accepterons plus de voir les gens couper les arbres. Donc, la constitution a prévu que nous allons reboiser partout au long de tous nos fleuves. Nous allons mettre des arbres parce que nous sommes le château d’eau de l’Afrique de [l’Ouest]. Si on nous appelle château d’eau, c’est parce qu’il de l’eau et s’il n’y a plus d’arbres, il n’y aura plus d’eau. C’est pourquoi, nous avons mis dans la constitution la nécessité de faire plus de 10.000 hectares d’arbres à travers tout le pays, pour que tous nos fleuves soient entourés d’arbres et que l’eau ne finisse plus », a indiqué le président de la république.
Dans la même lancée, Alpha Condé a interdit la fabrication artisanale de briques en terre cuite le long du fleuve Milo, principale activité de milliers jeunes diplômés sans emplois dans la localité.
« Nous avons interdit de fabriquer les briques avec de la terre cuite. Nous n’accepterons plus de voir quelqu’un au bord du Milo en train de faire des briques cuites », prévient Alpha Condé.
Plus loin, le président a brandi la menace aussi de faire emprisonner certains administrateurs territoriaux.
« Il y a des clandestins qui utilisent des produits toxiques qui peuvent détruire le fleuve, et ça aussi c’est avec la complicité de certaines autorités, parce que quand j’envoie l’armée pour faire partir ces clandestins, certains sous préfets ou présidents de CRD ferment les yeux et leurs laissent revenir. Maintenant, je les préviens, si jamais on fait partir les clandestins, le village ou la sous préfecture où les clandestins vont rentrer, et le sous préfet et le président de CRD, iront directement en prison, parce qu’ils n’aiment pas le bien de la Guinée. Ils veulent le petit argent que leur donnent ces clandestins. », a fait savoir Alpha Condé.