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Kankan : Faya Millimono s’exprime sur le déguerpissement de Cellou Dalein et de Sidya Touré

Le président du Bloc Libéral, Dr. Faya Millimono, actuellement en séjour à Kankan, a animé une conférence de presse dans l’après midi de ce lundi 28 février 2022. Un point de presse au cours duquel, il n’a pas manqué comme à son habitude, de donner son point de vue sur plusieurs sujets qui marquent en ce moment l’actualité dans le pays.

En ce qui concerne, le bras de fer qui oppose certains Cellou Dalein Diallo et Sidya Touré  au service du patrimoine bâti public. Faya Millimonou a  estimé tout d’abord que : « C’est plutôt positif que la décision prise par chacun des deux, a été de libérer leur domicile car ils ne sont pas les seuls concernés par la procédure. Dans l’autre camp, le RPG a des militants qui auraient pu s’opposer aussi à la sortie des caciques de l’ancien régime comme les Diané ou Damaro… sommés de quitter les lieux qu’ils occupaient », a-t-il indiqué.

Poursuivant, il a regretté les échauffourées qui ont émaillé la journée de lundi 28 février 2022, la capitale Conakry.  « J’ai été écœuré quand j’ai vu sur les réseaux sociaux que c’était encore chaud du côté de l’axe à Bambéto. J’espère qu’il n’y a personne qui en ait été heurté. J’ai apprécié d’ailleurs l’intervention du président Sydia Touré qui a dit, qu’une seule vie ne devait pas être perdue à cause d’un bien matériel. Je crois qu’il faut aller dans ce sens », a-t-il préconisé.

Ensuite pour ce qui est de la durée et du chronogramme de la transition qui tardent jusqu’ici à être effectif, le N°1 du BL, affirme plutôt qu’: «on devait se poser la question de savoir qu’est ce qu’on devrait faire pour sortir de la bonne manière de cette période transitoire. Parce que la durée n’est qu’une ressource comme tant d’autres. C’est comme l’argent, personne ne peux dire combien il faut pour mener à bien cette transition. Il faut qu’on sache ce qui est indispensable pour sortir de la bonne manière et qu’on n’y revienne plus. On dit par exemple qu’il faut une nouvelle constitution mais les Guinéens n’ont pas la même conception d’une nouvelle constitution. Il faut déjà s’entendre là- dessus », a-t-il souligné.

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