C’est l’épilogue d’un long feuilleton judiciaire qui donne vainqueur l’ancien Directeur Général de la Société publique d’électricité EDG Bangaly Maty.
En effet, par un arrêt de la Cour Suprême en date du 18 juillet dernier, la plus haute juridiction du pays a confirmé les décisions de non-lieu qui avaient été prises par les juges d’instruction de la CRIEF.
Poursuivi il y’a un an pour détournement de deniers publics et enrichissement illicite, et après des investigations, les juges ont été convaincus que l’origine de la fortune de Maty et ses biens immobiliers remontent au moment où il occupait de hautes fonctions dans les compagnies minières dont Rio Tinto.
D’abord, c’est la chambre d’instruction de la CRIEF qui a pris une ordonnance de non lieu le 9 janvier 2023.
Mais, l’Agent Judiciaire n’entendait pas de cette oreille, il releva appel.
La chambre spéciale de contrôle de la CRIEF se prononça également en faveur de Maty le 15 février.
L’agent judiciaire n’abdique pas pour autant, il se pourvoit en cassation à la Cour Suprême, pour perdre encore. Et tous les dépens ont été mis à la charge du Trésor public par l’arrêt de la Cour Suprême.
Mais, Maty a perdu plus gros dans cette affaire. D’abord, il a été injustement limogé de son poste de DG de EDG. Ensuite, il a subi toutes sortes de préjudices moral et financier. Qui va réparer tout ça?