Vingt-deux bâtiments flambants neufs dont vingt villas duplex, un R+2 et un autre de R+4 sortent des terres sur l’ancien site du village CBG à Hamdallaye, dans la commune de Dixinn. Ce qui, hier, était un rêve, devient aujourd’hui une réalité. Les responsables de l’Agence Nationale d’Aménagement des Infrastructures Minières (ANAIM) ont mis les bouchées doubles pour réaliser cette œuvre chère au Colonel Mamadi Doumbouya et au CNRD.
Selon Habib Attaya, le patron de SOCADI CONSTRUCTION, l’entreprise chargée des travaux, le délai d’exécution sera respecté et les bâtiments seront livrés à temps. Comme quoi, les travaux sont à 62% d’exécution.
« L’ANAIM a eu confiance en notre entreprise et nous a confiés les travaux de construction de la cité. Et nous essayons de mériter cette confiance qu’ils ont placée en nous, en exécutant les travaux selon les termes d’un contrat bien défini et un planning fixé d’avance. Je crois que ça se passe bien jusqu’aujourd’hui. …Nous sommes à peu près à 62% à ce jour… Je vous apprends que les travaux ont été lancés en 2021 puis interrompu pour un petit temps… Et là, nous sommes en train d’achever les travaux pour être dans le délai. L’entreprise a intérêt à ce que les travaux finissent très vite. En gagnant du temps, elle gagne plus la confiance du maitre d’ouvrage. Donc, nous avons intérêt à terminer vite »
Quant à l’Ingénieur Baldé Mohamed Zaïnoul, directeur général de la mission de Contrôle, tout est mis en place par la direction d’ANAIM pour achever les travaux à temps.
« Nous sommes sur le site de l’ancien village CBG qui est désormais un patrimoine d’ANAIM. Pour le contrôle et la supervision des travaux de la construction de la nouvelle cité qui comporte vingt bâtiments en duplexe R+1 semi collectif, extensibles en R+2 et un restaurant de grande capacité, une piscine, une salle de sports et les dépendances de la cité ajouté à un bâtiment R+4 avec un sous-sol et une mezzanine. L’achèvement dans la globalité sera en décembre 2023, y compris le bâtiment R+4. Mais en juin 2023, la partie cité doit être mise en service. L’entreprise SOCADI CONTRUCTION est chargée d’exécuter les travaux, assistée par la direction générale d’ANAIM. En assistance technique et pour la suivie des travaux. C’est la politique de l’ANAIM ! Celle qui consiste à construire des infrastructures… Ces bâtiments serviront à accueillir les partenaires miniers de l’agence. Jusqu’ici, nous ne sommes pas confrontés à de difficultés en tant que telles. Des difficultés qui nous empêchent de travailler. Les travaux avancent. »
Pour Mohamed Bangoura, le Directeur général d’ANAIM, la reconstruction de cette cité moderne qui est née de la volonté du colonel Doumbouya, pourra alléger les charges des partenaires miniers. «… J’avoue que je suis impressionné. Mais avant de donner mon sentiment, je tiens à vous dire que tout ce que vous voyez découle de la volonté acharnée du Chef de l’Etat, le Commandant en Chef des Forces Armées, le Président du CNRD, le Colonel Mamadi Doumbouya qui a décidé de doter l’ANAIM de ses prérogatives. Celles qui consistent à faire des études, obtenir des financements, faire des réalisations de toutes les infrastructures portuaires, ferroviaires, sociales… Celles que nous sommes venus visiter aujourd’hui seront mises à la disposition des partenaires miniers afin de mieux les accompagner dans l’évolution de leurs activités… Et aussi les aider à rationaliser les prises en charge de leur mission. Nous avons assez de projets. Nous projetons élaborer un plan stratégique que nous allons soumettre au Conseil d’Administration pour validation… Pour l’instant, nous sommes sur la nouvelle cité minière d’ANAIM. Dont nous sommes engagés à achever les travaux et les mettre aux acteurs miniers d’ici fin juin avec, bien sûr, toutes les commodités. Nous serons dans le délai. Nous avons pris l’engagement de respecter le délai… »
Rappelons que ce village qui est actuellement en reconstruction, a été remis à l’ANAIM après le désengagement de la CBG. Ces derniers temps, la cité était devenue vétuste avec des maisons construites en préfabriqués (bois et cartons). Dès la remise de ce patrimoine, ANAIM avait initié dans un premier temps, la rénovation et la réhabilitation. Mais après réflexion, les responsables ont jugé nécessaire de détruire les préfabriqués et opter pour la reconstruction. D’où le chantier des vingt-deux bâtiments flambant neufs sur cet espace situé en plein cœur de la capitale. Cette nouvelle cité minière d’ANAIM qui servira les acteurs miniers, pourra aussi, selon les responsables de l’agence, amortir l’investissement.