La série de communications du gouvernement sur le bilan et les perspectives s’est poursuivie le lundi 25 février comme nous l’annoncions dans une de nos précédentes dépêches, par le passage devant la presse de Tibou Kamara, ministre d’Etat en charge de l’Industrie et des PME.
Après son bilan qu’il a préféré chiffrer pour plus de clarté, Tibou Kamara fixe le cap pour 2019. Il s’agira pour son département, indique-t-il, de mettre en application, pour les 14 entreprises encore dans le portefeuille de l’Etat, la stratégie de rétrocession basée sur l’évaluation financière et technique du requérant à relancer les activités de l’entreprise industrielle ou d’autres activités sur la friche industrielle; mobiliser les moyens pour la sécurisation des sites de zones industrielles ; promouvoir le partenariat public privé pour l’aménagement et l’exploitation des parcs industriels ainsi que le centre pilote de technologies industrielles ; opérationnaliser le fonds public pour l’aménagement ; équiper les laboratoires de l’Institut Guinéen de Normalisation et de Métrologie et mettre en œuvre l’accord de partenariat avec la SGS pour l’installation et l’exploitation d’une plateforme de barémage des camions citernes.
Il est également envisagé la poursuite de labellisation en indication géographique d’autres produits du terroir, après le café Ziama et l’ananas baronne de Friguigbé (Kindia) et de Maférinyah (Forécraiah) ; mettre en œuvre « le Projet de renforcement de la compétitivité des petites et moyennes entreprises (PRECOP) », pour l’assistance aux PME à travers le financement de leurs activités ; « le Programme national de plateformes multifonctionnelles » destiné à faciliter les activités de production des femmes en milieu rural.
Le ministre d’Etat en charge de l’Industrie et des PME met aussi au centre de ses projections, le soutien à la mise en place de structures spécialisées dédiées à la formation et à l’amélioration de la compétitivité du secteur privé.