« Grâce à votre détermination, le feu qui consumait cette forêt riche, historique et regorgeant une diversité biologique impressionnante a vite été maîtrisé. Et donc, ce bijou sera encore conservé pour longtemps en vue de la protection des espèces emblématiques floristiques et fauniques qui y vivent », a-t-elle reconnu au nom du Premier ministre Mohamed Béavogui et du Président de la Transition, le colonel Mamadi Doumbouya.
Et de poursuivre : « le ministère de l’Environnement et du Développement Durable que j’ai l’honneur de diriger, par ma voix, remercie tous ceux et celles qui ont œuvré à circonscrire ces brasiers, notamment les autorités civiles et militaires, les populations riveraines de la forêt classée de Ziama, les partenaires techniques et financiers du pays, ainsi que les conservateurs de la nature des préfectures de Macenta et de N’Zérékoré pour les efforts inlassables déployés à cet effet. »
Une superficie totale de 81,76 ha a été touchée par l’incendie, soit 0,068% de la réserve totale.
Il faut signaler que selon le gouvernement, les origines de ces feux déclenchés le 13 février dans le Ziama sont domestiques. Une cinquantaine de conservateurs de la nature, appuyée par 76 jeunes volontaires des communautés riveraines ont été déployés. Le système d’alerte d’incendie Nasa Fire a révélé que 81,76 sur une superficie totale de 11909 ha ont été traversés par le feu.
Après ces incendies, le ministère de l’Environnement et du Développement durable prône la poursuite des investigations pour situer les causes du déclenchement du feu. Mais aussi, le respect du calendrier de la campagne des feux précoces, la création et l’équipement d’une brigade de lutte contre les feux dans la réserve de Ziama, la formation à l’utilisation du système d’alerte incendie NASA, l’élargissement des mêmes actions aux autres aires protégées de la Guinée…