Le gouvernement et le SLECG (Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée) se sont quittés à queue de poisson ce vendredi 12 octobre. Conséquence, le SLECG appelle les enseignants à continuer à observer la grève.
Au sortir de la salle de négociations, Oumar Tounkara, le Secrétaire général adjoint du SLECG et également président de la commission syndicale des négociations a déclaré à la presse que les lignes n’ont pas bougé.
«Nous avons dit aux représentants du gouvernement que les huit millions de francs guinéens que nous réclamons sont négociables. Alors nous attendons à une proposition concrète de l’Etat», a indiqué le négociateur en chef du SLECG qui a aussi déploré le fait que le gouvernement n’ait fait aucune proposition devant les amener à suspendre ou à lever la grève.
«Ils n’ont fait que parler non seulement des contraintes budgétaires mais aussi, ils nous ont fait comprendre que l’année tire vers sa fin. Comme ils disent qu’ils ne peuvent pas nous payer les 8 millions GNF, nous allons rendre compte à notre base demain à la faveur d’une assemblée générale. C’est l’assemblée générale qui dictera la conduite à tenir. Ils parlent de contraintes budgétaires, mais nous savons que l’argent circule à flot dans le pays. La grève continue tant qu’il n’y aura pas de propositions concrètes autour des 8 millions comme salaire de base de tous les enseignants», a laissé entendre Oumar Tounkara.